Deux visions de la même histoire par deux narrateurs différents, amis d'enfance. Le premier raconte une amitié d'enfance approfondie pendant l'adolescence, brisée par la rivalité conjugale et la trahison. Le récit du second explique cette trahison qui semble, alors, ne plus en être une.
Au terme d'une longue enquête, après des milliers de kilomètres parcourus, l'écrivain marocain propose ici le roman de la mafia, dans cette Italie du Sud, là où l'Etat de droit n'est plus respecté.
A Tanger, un vieil homme est reclus dans sa chambre. C'est une journée de vent et de solitude. Des souvenirs qu'il n'avait pas convoqués, lui reviennent.
Un jeune écrivain marocain de Marrakech se retrouve à Naples. Il y découvre un bâtiment extraordinaire, l'Auberge des pauvres, édifiée par un roi italien, soucieux de se faire pardonner la construction de son propre palais. Celle-ci est habitée par une vieille femme autour de laquelle gravite un peuple de personnages meurtris par la vie, dont les histoires s'entremêlent et se rejoignent.
Dans un village berbère du Sud marocain, une petite fille, la narratrice, s'affronte à sa tante, incarnation du mal, rêve à son père parti travailler en France et porte en elle un secret laissé par son arrière-grand-père, celui d'un trésor enfoui dans la montagne.
Au Maghreb, tout le monde connait Moha. Arrêté, tué, enterré, Moha ne cesse de parler, et sa parole ne peut tarir, car elle est la tradition maghrebine et la verite qui resistent.