«Si je comprends bien, la peine de mort, c'est pour la victime, la prison, c'est pour le coupable, et perpétuité, c'est pour la famille.» Telles furent les paroles d'une mère dont la fille avait été assassinée, à l'annonce du verdict. C'est ainsi que peuvent se résumer ces drames d'origine criminelle. Mais quand les organes de la justice font preuve de «négligence», pour ne pas dire de dysfonctionnements, le combat qui s'engage, épuisant et sans fin, peut-il aboutir à une conclusion «réparatrice» du mal induit, si tant est que cela soit possible ?