Les pérégrinations de Juan de Dios et de son épouse Isabellita, d'une enfance entourée par les jésuites jusqu'à la maladie d'Alzheimer, en passant par la guerre d'Espagne, Staline, la chute du mur de Berlin...
Pour fuir l'Egypte déchirée du IVe siècle, trois femmes de trois générations se réfugient seules dans le désert. Elles y rencontrent deux hommes. Leurs destins se sont quelquefois croisés par le passé.
Nous sommes en 1975. Rendez-vous à Beyrouth, à l'aube de la tragédie. Une marche dramatique le long d'une place de la ville ponctuera le roman. Elle ne durera que quelques minutes, mais dans cet espace où la mort est aux aguets, Kalya revivra ses propres vacances, en ces mêmes lieux, avec sa grand-mère Nouza. C'était en 1932.
Simm, ayant survécu à un tremblement de terre, part à la recherche de l'autre : ce jeune homme venu d'un autre continent dont il venait de croiser le regard.
La vieille Aléfa danse sur les berges. Elle y retrouve Simon, le jeune comédien qui vit dans son immeuble, avec sa femme. Ils ont emmené avec eux Natia et Deric, le frère de Simon, qui est dans les affaires, bien loin de ce monde-ci.
Dix-huit courts récits, fables qui mettent en scène différents personnages, de la souffleuse de théâtre à l'épouse adultère lapidée par ses enfants, en passant par Van Gogh et Sam le Clown, comme autant de reflets de l'homme lorsqu'il se féconde dans le refus, s'invente dans l'oeuvre, multipliant ainsi la portée de son destin.