De l'angoisse diffuse au cri d'horreur, ces six récits nous font parcourir tous les échelons dramatiques qui structurent son oeuvre. Les destins réunis ici incarnent tous, de manière symbolique, un aspect de sa révolte contre un monde étouffant où la normalité la plus rassurante débouche sur l'inhumain, avec, planant sur le tout, cette ironie noire qui imprègne tout l'univers de l'écrivain.
Ce discours a été prononcé le 22 novembre 1990 à Zurich, en présence de Vaclav Havel. F. Dürrenmatt fait l'éloge d'Havel avec un humour tout amical. Au-delà d'Havel, ce texte constitue une réflexion de l'écrivain sur les transformations politiques actuelles en Europe.
Dans Le Chien (1946/47), un prédicateur prêchant l'Evangile dans le labyrinthe d'une ville inconnue, aux côtés d'un chien terrifiant, est soudain dévoré par le molosse qui disparaît aux côtés de la jeune fille à la lueur de la nuit. Dans Le Tunnel (1952), un express s'enfonce entre Berne et Zurich dans un tunnel ouvrant sur un effrayant abîme.