Pourquoi le roman québécois est-il si peu lu et reconnu à l’étranger, alors qu’à nous, il a tant à dire et paraît si précieux ? Qu’est-ce qui fait que même les œuvres les plus fortes de notre tradition romanesque ne réussissent qu’à nous parler, à nous et à presque personne d’autre ? Et de quoi nous parlent-elles exactement, ces œuvres dont ne parlent pas celles qui viennent d’ailleurs ? Bref, en quoi consiste la vraie singularité du roman québécois ?
L'art romanesque comme expression privilégiée de la durée de la vie humaine. Une approche philosophique et morale du roman. Où Gabrielle Roy et Philip Roth côtoient Dominique Fortier et Marie NDiaye.
Dans cet essai qui n’a aucunement la prétention d’établir ce qu’est la beauté d’un roman et encore moins d’en fixer les critères, Isabelle Daunais se propose plutôt de suivre les chemins qu’elle peut emprunter, les façons qu’elle a eues d’exister ou qu’on a eues de la penser...