« Au début de la quarantaine, invincible, en santé, ayant beaucoup de succès comme auteur-compositeur, j’ai vu ma vie basculer, confie Jean Robitaille dans le prologue de son récit intitulé Guérir à s’en rendre malade. Tout s’est brisé. Les médecins ont conclu à de l’angoisse. “C’est dans ta tête, disaient-ils. Voici des calmants, des anxiolytiques. Prends-les au besoin. Ça va passer.” Banal. Facile. Je traînais ma poche de pilules comme un baluchon. »