« Deux jours plus tôt, James Richard Cross, attaché commercial de Grande-Bretagne à Montréal, avait été enlevé par le Front de Libération du Québec. En apprenant la nouvelle à la radio nous avions été surpris et déçus. Membres du FLQ, nous savions qu’un enlèvement se préparait. Tout l’été nous avions participé à sa planification, mais jamais il n’avait été question d’enlever uniquement James Richard Cross. Pour nous, c’était risquer que toute la lutte soit identifiée à un conflit de langue, alors que le problème était beaucoup plus profond. »