Marie Uguay occupe une place à part dans la poésie québécoise. Sa poésie sensuelle, qui chante la beauté du monde, lui a gagné des lecteurs nombreux et fervents. Le destin tragique de Marie Uguay lui confère aussi la marque des êtres d'exception. Comme Nelligan, comme Saint-Denys-Garneau, elle est fauchée en pleine jeunesse. C'est le cancer qui l'emporte à vingt-six ans, en 1981. Il aura fallu attendre plus de vingt ans avant de lire ce journal, publié ici pour la première fois.