Il s'agit d'un recueil de neuf longues lettres de citoyens ukrainiens "ordinaires" qui témoignent de leur réalité, présentées par Magdaline Boutros, qui était en Ukraine quelques semaines avant le déclenchement de la guerre. Le livre est un espace de parole offert à des citoyens ukrainiens pour comprendre l'impact de l'invasion militaire russe, à quel point elle s'est immiscée dans leur quotidien.
Au cours de l'hiver 1965, si ma mémoire est bonne, mon ami Jean Marcel, quasiment inconnu à ce moment-là, me demande de le recommander à Jacques Ferron, que je fréquente depuis quelques années, car il ambitionne de lui consacrer une étude à la fois biographique et critique. Ce que je m’empresse de faire, imaginant non sans amusement le duo que formeraient l'écrivain iconoclaste d'une subtilité parfois déroutante et l'apprenti médiéviste, disciple du chanoine Groulx.