Ecrivains et histoire de la littérature
Marie Uguay occupe une place à part dans la poésie québécoise. Sa poésie sensuelle, qui chante la beauté du monde, lui a gagné des lecteurs nombreux et fervents. Le destin tragique de Marie Uguay lui confère aussi la marque des êtres d'exception. Comme Nelligan, comme Saint-Denys-Garneau, elle est fauchée en pleine jeunesse. C'est le cancer qui l'emporte à vingt-six ans, en 1981. Il aura fallu attendre plus de vingt ans avant de lire ce journal, publié ici pour la première fois. Il fait figure de document unique où prose et poésie se répondent, et qui nous entraîne aux sources mêmes de la création. Elle y fait la chronique des quatre dernières années de sa vie où, menacée dans son corps, sa soif de vivre se concentre dans l'histoire d'un amour impossible et secret qui devient comme une énigme à dénouer, incarnant à la fois la vie et la mort, nourrissant dans sa quête obstinée son oeuvre entière. Marie Uguay donne ainsi à entendre une voix de femme d'une sensibilité exceptionnelle et d'une suprême intelligence, qu'elle traduit dans une prose souveraine, au rare pouvoir d'évocation. Ce journal nous permet d'apprécier à sa juste valeur le très grand écrivain qu'était Marie Uguay. Il s'agit, en outre, d'une lecture tout simplement bouleversante. Le texte du Journal a été établi et est présenté par Stéphan Kovacs.
Révélée au public par les films d'Ingmar Bergman, l'auteur est aujourd'hui ambassadeur de l'UNICEF auprès du tiers monde. Face à elle-même, elle révèle ses épreuves, ses joies, ses expériences.
Interrogation sur l'itinéraire de F. Jeanson à travers son engagement et la singularité d'un combattant hérétique aux yeux de la gauche de l'époque.
122 lettres ou l'humour le dispute au drame et le passé au présent : la confession d'une Jane Austen ayant forcé sur la bouteille, la déclaration de Richard Burton à Elizabeth Taylor ou les mots d'adieu de passagers japonais quelques instants avant le crash de leur avion.
Recueil de plus de cent lettres de tous horizons. De la lettre de suicide de Virginia Woolf à la recette de scones que la reine Elizabeth II adresse au président Eisenhower en passant par l'appel au calme de Gandhi à Hitler, c'est un hommage à la correspondance, où se reflètent les joies, les drames et les pépites de notre quotidien.
L'écrivaine livre un hommage à sa ville natale à travers ses souvenirs d'enfance et de jeunesse, des portraits de personnalités cubaines et d'anonymes, et des descriptions de quartiers et de paysages.
Publié en 1927 et initialement destiné à constituer une préface de Lucien Leuwen, ce texte est le portrait d'un écrivain partagé entre le souci d'entrer dans la gloire et l'orgueil d'être unique. Ce questionnement conduit Valéry à une réflexion sur la sincérité et sur la foi. ©Electre 2024
L'Idée fixe est une pièce de théâtre, adaptée du livre de Paul Valéry L'Idée fixe ou Deux hommes à la mer (paru en 1932), par Pierre Fresnay et Pierre Franck. Elle fut créée au Théâtre de la Michodière le 17 janvier 1966. Un philosophe atteint par le mal d'amour, essaie de tuer cette douleur, cette "idée fixe " qui le ronge... Tout à ses idées tristes, il est dérangé par un médecin de ses connaissances, un véritable casse-pieds. Celui-ci, en vacances, vient peindre la mer si belle à cet endroit, et éventuellement, pêcher quelques poissons... En fait, il tente de tromper lui aussi son " mal ". Le mal de l'activité, même en vacances. Mal d'amour, mal de l'activité vont se rencontrer, s'opposer, se mesurer. Tout y passera, la vie, la mort, les hommes, les dieux
Trois époques s'imbriquent dans ce récit, de l'après-guerre à 1968, de 1968 à 1990 et de 1990 à nos jours. En croisant les acteurs de cette histoire du XXe siècle, de premier plan ou anonymes, le journaliste fait apparaître à son fils de 4 ans une fresque tragi-comique. Des mémoires écrits à la troisième personne. ©Electre 2019
Gabrielle Roy a connu un destin fabuleux quand, en 1945, elle a publié Bonheur d'occasion. Ce fut une gloire instantanée : plus de 700 000 exemplaires vendus aux États-Unis, le prix Femina en France et une immense reconnaissance dans tout le Canada. Mais cette notoriété, Gabrielle Roy l'a payée très cher : trente-deux ans à attendre avant de renouer avec le succès. Une vie consacrée à l'écriture et la souffrance qui l'accompagne.