Ecrivains et histoire de la littérature
Evocation de quarante ans de la vie d'une femme, d'une écrivaine, d'une amoureuse, d'une amante, d'une fille et d'une mère. Le texte a été écrit et travaillé à partir de correspondances, bulletins scolaires, actes d'état civil, critiques de ses livres parues dans la presse.
Une étude critique de l'oeuvre publiée de N. Bouvier (1929-1998) et de ses carnets inédits. L'auteure analyse l'usage des savoirs et l'accumulation de ceux-ci que développe l'écrivain dans ses voyages comme dans ses récits.
Les deux éditeurs ont fait parler de leur mère, une soixantaine d'écrivains originaires de trente pays différents, d'Antonine Maillet à Jorge Amado en passant par Kenneth White, Ya Ding et Edward Limonov. Il s'agit d'entretiens libres sur le ton du langage parlé, de monologues, de la confidence simple et directe.
Des rencontres surprenantes et tout un univers félin d'anecdotes et de réflexions souvent passionnées. De bien curieuses intimités aussi entre l'écrivain et son chat...
C'est dans sa correspondance et son journal intime et aussi auprès de ses descendants que l'auteur a cherché la vérité de ce personnage complexe et attachant.
Par une présentation des principaux axes de l'oeuvre de James Joyce, cette étude donne des pistes de lecture pour en montrer sa cohérence. ©Electre 2020
L'auteur interroge l'oeuvre de Kafka, Hölderlin, Rilke, Mallarmé et de bien d'autres; il n'existe peut-être pas de méditation aussi rigoureuse, aussi riche, sur les conduites créatrices dans toute l'histoire de la critique.
Ce recueil rassemble des chroniques de presse, de revue, des pièces de circonstance, réponses aux enquêtes, hommages aux disparus, lettres et études plus substantielles écrites par M. Blanchot entre 1945 et sa mort. Avec notamment des textes sur Giraudoux, Noël Devaulx, Malraux, Sade, Restif de La Bretonne, Hölderlin, les intellectuels, Jacques Derrida...
Les bienveillantes est le livre-évènement de la rentrée littéraire 2006. Prix Goncourt, le roman a partagé la critique en deux camps : ceux qui parlent de chef-d'oeuvre, de nouveau Guerre et paix, et ceux qui évoquent la fascination du mal, un livre malsain, une imposture littéraire. L'auteur décrypte le contenu du livre, recense ses erreurs et explique les raisons du triomphe.
Née dans le Paris des petits métiers, Alexandrine-Gabrielle Meley (1839-1925) sans le sou canote sur les bords de Seine et pose pour les Impressionnistes. Un jour, elle rencontre un Aixois travailleur. Ce sera l'unique passion de sa vie. Le couple qu'Alexandrine forme avec Émile Zola va symboliser le succès bourgeois du Second Empire. Dans leur propriété de Médan, l'ancienne cousette, aux accents de " poissarde ", selon Edmond de Goncourt, reçoit l'élite de l'art, de Flaubert à Maupassant. Un vulgaire bonheur ? Une muse en cuisine ? Vive, altière, généreuse, Alexandrine ne cesse jamais de se battre. Elle est à la fois forte et fragile, matrone et moderne, mère et fille. Sans doute a-t-elle construit sa vie autour d'un secret profondément enfoui, mais révélé ici pour la première fois. Cette biographie de Madame Zola, entraînante et précise, riche de correspondances inédites, traverse différentes époques : de l'affaire Dreyfus à la Grande Guerre, de la locomotive à vapeur aux années folles. On y voit l'intimité d'un écrivain. On y voit une anticonformiste entrer au Panthéon au côté de Jeanne Rozerot, qui fut la maîtresse de Zola et la mère de ses enfants. Alexandrine fut, sous les traits de l'éternelle épouse, une femme libre.
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