Ecrivains et histoire de la littérature

Membre de la famille royale de Grèce et écrivain, l'auteur retrace son parcours, des soubresauts de la révolution grecque à l'effervescence du New York d'A. Warhol, en passant par l'effondrement des dictatures et des empires du XXe siècle ou les voyages officiels à la rencontre des grandes figures de son temps. ©Electre 2019

Les mémoires de Michel de Grèce, petit-fils du roi de Grèce et de la nièce du dernier tsar de Russie, fils du prince Christophe de Grèce et d'une soeur du comte de Paris, cousin de Philip d'Edimbourg, du roi d'Espagne et de la reine du Danemark.

L'auteur s'interroge sur la manière dont le jeune provincial William Shakespeare, sans réseau personnel ni éducation, a pu venir à Londres vers les années 1580 et devenir en peu de temps le plus grand dramaturge de son siècle. Mention spéciale (prix Pierre-François Caillé de la traduction 2015) décerné à M.-A. de Béru.

Le journal de Julien Green couvre désormais soixante-quatorze années. L'intérêt de ce quinzième volume, particulièrement sombre, est à la fois historique, documentaire et personnel.

A 95 ans, Julien Green nous donne le seizième volume de son journal. Les événements courants sont autant d'occasions de se souvenir des êtres chers et de tous ceux qui lui donnèrent plus qu'ils ne le surent.

Écrit d'abord en anglais pour une parution américaine en 1942, ce texte inédit, traduit par l'auteur lui-même, retrace sa jeunesse à Paris au sein d'une famille nombreuse, désordre et bohème : enfance à Passy, Première Guerre mondiale, engagement à peine majeur, études à l'Université de Virginie. À son retour en France en 1923, Green veut être écrivain, rencontre Mauriac, Lacretelle, et Cocteau. 2007.

Quelques portraits de villes, tirés par l'auteur de ses carnets de voyage.

"Toujours prudent, le roi d'Ithaque, quand il aborde enfin dans son île, s'est rendu méconnaissable, avec la complicité d'Athéna. Et poutant, Argos le reconnaît..."

Ces essais observent la place que les écrivains donnent aux faits-divers, aux délices et aux affres de l’attente, à la tentation de l’inachevé, aux rapports entre vie privée et écriture. Ils proposent une réflexion sur le sens de l'écriture.

A travers des instantanés de personnalités qu'il a personnellement connues, R. Grenier capte des attitudes et, par les mots, retranscrit le souvenir qu'il a d'elles : Camus à Combat, Gaston Gallimard en jeune homme fou de littérature, Romain Gary, le voisin de la rue du Bac, Raymond Queneau et sa chienne tibétaine, Claude Roy sur le pont des Arts.
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