Jeunesse - Fictions

Nantes, 1942. Suzanne découvre une pellicule photo dont le contenu semble fortement intéresser la Gestapo. Un peu plus tard, son professeur de piano est déporté et elle rejoint la Résistance. La vie aventureuse qu'elle mène est alors brusquement interrompue par le bombardement des Alliés en 1943. ©Electre 2024

Son balai ayant brusquement perdu tout pouvoir en plein vol, une sorcière tombe dans le jardin d'une vieille femme qui, bien qu'effrayée, lui offre l'hospitalité pour la nuit.

Au milieu d'un pré, un oeuf est sur le point d'éclore. Une poule, un canard, un rossignol, une autruche, un colibri et un albatros espèrent qu'il en sortira un oisillon.

En cherchant un lieu pour organiser une fête avec ses amis, Millie s'aventure dans le manoir abandonné qui se dresse à l'entrée du village. Tandis qu'elle parcourt les pièces, elle voit surgir un homme, qui l'observe du haut de l'escalier, et dont les traits se décomposent soudain. Plus tard, lorsque sa mère lui présente Pierre, son futur beau-père, Millie reconnaît l'inconnu du château.

Quelle étrange idée d'appeler un enfant Charlemagne ! Sans cet étrange prénom, Charly en est sûr, il serait un enfant comme les autres... à quelques adjectifs près. On le dit en effet trop distrait, dissipé, dispersé, voire discourtois, au grand dam des adultes qui l'entourent. Et cela lui vaut souvent les moqueries de ses camarades. Charlemagne est dyslexique, dysorthographique et dyspraxique. Mais qui a dit que les enfants multi-dys étaient bons à rien ? Tout le monde a un talent qui ne demande qu'à être révélé. C'est peut-être une chance d'être différent !

Qu'il est bon d'avoir un papa pour jouer !

Chloé est déchirée entre deux mondes. Pour ses proches, elle est l'incarnation de la résilience, une adolescente modèle qui a réussi à intégrer la polyvalente du quartier malgré un problème de surdité. Toutefois, pour la plupart des élèves de son école, Chloé n'est qu'une jeune fille timorée, incapable de suivre une conversation animée et de lever les yeux de ses livres derrière lesquels elle semble se cacher. À la recherche du bonheur sur la Toile, Chloé ignore que l'on peut y tomber dans les pièges les plus sordides.

Enfin les grandes vacances ! Maximilien se voit déjà bronzer sous le soleil d'une plage grecque. En effet, l'adolescent a tout découvert du voyage dans les îles secrètement organisé par ses parents. Depuis, il en rêve nuit et jour, se mordant les lèvres pour ne pas révéler qu'il sait... Hélas ! Ses beaux rêves se volatisent lorsqu'il apprend que Nathalie et Paul partent "en amoureux". La mort dans l'âme, Maximilien range ses palmes et son tuba. Il passera l'été à la campagne, chez tante Clémentine et oncle Clovis. Au revoir les Cyclades, bonjour Sainte-Marguerite-la-très-verte ! Le gamin se prépare au pire mais, entre les habitants colorés du village, une jolie voisine aux cheveux bleus, le couvre-feu du maire Gagnon et quelques vols étrange, Max passera un été haut en couleurs, à faire pâlir de jalousie n'importe quel globe-trotter...

Mamie Voltairine est partie. Hier encore, Achille s'amusait comme un fou avec elle dans sa cuisine qui sentait bon les brownies. Ce temps-là est fini. Pourtant, le soleil continue de briller effrontément et les gens rient, pareil comme avant. Même la bande de vauriens à Kevin Dallaire se moque encore de Jacob, le petit trisomique du quartier. Achille se réfugie au grenier, là où sa grand-mère écrivait des récits juste pour lui. Papy aussi, la tête pleine de chagrin et de fantômes de guerre, s'isole au grenier. Tous deux découvrent que mamie Voltairine avait commencé une histoire qu'elle ne finira pas. Qui remplira les pages blanches de ce cahier oublié ?

J'imagine que je devrais commencer par me présenter. Ça nous fera un début. Commencer par le début, c'est bien. Alors voilà, je m'appelle Ludovic. J'aime les nombres premiers, la suite de Fibonacci, le vert, l'orange, le blanc et tout ce qui est bien rangé. J'ai peur des gens gentils avec moi. J'ai aussi peur des méchants. Et j'ai peur de confondre les deux. Beaucoup pensent que je suis borné. Que je devrais aller vers les autres au lieu de m'enfoncer dans mon armure. Sauf qu'aller vers les autres, je ne peux pas. Et sortir de mon armure, je ne sais pas ce que ça veut dire. D'ailleurs, je déteste toutes les expressions de ce genre. J'ai également horreur de la poésie et de la fiction. Il y a tellement de choses vraies à apprendre, pourquoi perdre du temps à lire des mensonges ? Justement, ce livre que j'écris avec mon frère n'est pas un roman. C'est une histoire vraie. La mienne. Celle de ma vie avec ses bons moments, ses mauvais jours et le syndrome d'Asperger.
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