Littérature

Biographie imaginaire et parodique d'un épagneul cocker, Flush : sa jeunesse à la campagne avec Mary Russel Mitford ; son adoption en 1842 par Elizabeth Barrett, atteinte d'une maladie mystérieuse qui l'oblige à rester alitée et prisonnière d'un père tyrannique ; sa découverte de Londres où il est victime d'un enlèvement ; enfin sa vie paisible en Italie avec Elizabeth, qui a recouvré la santé.

Un pamphlet où l'auteur s'interroge sur le fait qu'à travers l'histoire, tant de génies féminins ont été réduits au silence, voire condamnés à s'ignorer.

Ce roman, publié pour la première fois en 1925, raconte la journée d'une femme élégante de Londres, en mêlant impressions et souvenirs.

Cet ouvrage réunit dans un ordre précis trente nouvelles dont dix-huit ont parus dans La maison hantée, trois ouvrages posthumes et des revues.

Cette édition propose, dans des traductions pour la plupart nouvelles, tous les livres de fiction publiés par Woolf ou, pour Entre les actes, au lendemain de sa mort : dix romans, et un recueil de nouvelles, Lundi ou mardi, qui n'avait jamais été traduit dans notre langue en l'état. S'y ajoutent les nouvelles publiées par l'auteur mais jamais rassemblées par elle, ainsi qu'un large choix de nouvelles demeurées inédites de son vivant. Les nouvelles éparses qui présentent un lien génétique ou thématique avec un roman sont réunies dans une section Autour placée à la suite de ce roman. On trouvera ainsi, Autour de "Mrs. Dalloway", un ensemble de textes dans lequel Woolf voyait "un couloir menant de Mrs. Dalloway à un nouveau livre" ; ce "nouveau livre" sera un nouveau chef-d'oeuvre, Vers le Phare. Romans et nouvelles, donc, mais ces termes ne s'emploient ici que par convention.Woolf en avait conscience : "Je crois bien que je vais inventer un nouveau nom pour mes livres, pour remplacer "roman". Un nouveau ... de Virginia Woolf. Mais quoi ? Elégie ? " L'élégie, qui a partie liée avec la mort, est une forme poétique, et le roman, chez Woolf, emprunte en effet à la poésie ("Il aura une part de l'exaltation de la poésie"), aussi bien qu'à l'essai et au théâtre ("Il sera dramatique"), jusqu'à un certain point ("mais ce ne sera pas du théâtre").Play-poem, "poème dramatique", qualifiera Les Vagues ; essay-novel, "roman-essai", désigne Les Années ; Flush et Orlando partagent la même indication de genre : a Biography, ce qui ne dit à peu près rien de ces deux livres, mais confirme qu'il faut ici renoncer aux catégories reçues et, plus largement, considérer d'un oeil neuf tout ce qui semblait définir le romanesque : "Le récit peut-être vacillera ; l'intrigue peut-être s'écroulera ; les personnages peut-être s'effondreront.Il sera peut-être nécessaire d'élargir l'idée que nous nous faisons du roman". Elargir : rompre avec la continuité chronologique, en finir avec l'hégémonie de la représentation, faire du vécu subjectif de la conscience la véritable matière du roman. Woolf le reconnaissait, elle n'avait pas le don de la réalité : "J'immatérialise le propos.

De la question inhérente au titre de cet essai, la romancière a fait le thème d'une méditation joyeuse exposée à la fin des années 1930 devant ses amis du Memoir Club. L'esthétique de l'existence prend chez elle la valeur d'une exigence à l'égard du réel. Avec quelques autres textes où l'auteure laisse libre cours à ses émotions tout en maîtrisant son art d'écrivain.

Un recueil d'essais dans lesquels Virginia Woolf évoque la lecture, la fiction moderne, les rues de Londres ou encore les professions féminines. ©Electre 2025

Des portraits de femmes souvent dans l'ombre de leur père, frère, mari ou créature comme Sara Coleridge, Dorothy Wordsworth, Lady Temple, Madame de Sévigné ou Mary Wollstonecraft. Pourtant, leur courage leur a permis de découvrir des espaces inconnus. ©Electre 2015

Une sélection de six nouvelles parmi lesquelles Kew Gardens, Lappin et Lapinova et La duchesse et le joaillier. Ces textes invitent à traverser les apparences en se jouant des conventions sociales. ©Electre 2016

Sage-femme ayant exercé dans les quartiers populaires de Londres durant les années 1950, l'auteure relate son apprentissage auprès de soeurs anglicanes, son action auprès des indigents, sa rencontre avec des personnalités marquantes, les difficultés et les joies de son métier.
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