Religion - Christianisme

Neveu de Constantin Ier qui christianisa l'Empire, Julien (331-363) reçut une éducation religieuse contraignante, aussi rigoureuse qu'on pouvait l'attendre de récents convertis. Mais en même temps que Rome régnait sur toute la Grande Grèce, la pensée grecque s'était infusée dans la culture romaine. C'est donc tout naturellement que son précepteur Mardonius lui avait rendu le monde homérique et la pensée platonicienne familiers. A trente ans, devenu empereur, Julien veut en finir avec la liturgie, les cérémonies, les rites et les croyances qu'on lui a imposés. Il promulgue un édit de tolérance autorisant toutes les religions et il abolit les mesures prises non seulement contre le paganisme, mais aussi contre les juifs et ceux des chrétiens qui ne suivent pas le credo officiel. Il favorise les cités païennes et la restauration de leurs temples. Autant pour l'honneur de l'esprit que pour la gloire de Rome, il dénonce et réfute ce qui lui semble faire du christianisme une forme de religion dévoyée, une "fourberie purement humaine". Il devra son surnom d'"apostat" à la tradition chrétienne qui lui reprochera d'avoir voulu rétablir le polythéisme dans l'Empire romain.

Professeur de philosophie et de religion dans de grands collèges belges, l'auteur publia au début des années soixante des ouvrages relatant sa mise en doute croissante du dogmatisme de l'Eglise catholique. A la suite de ces publications il fut interdit d'enseignement. Il publie aujourd'hui le manuscrit que lui a inspiré cette condamnation, sa réflexion sur la relation entre le sacerdoce et la foi.

C'est essentiellement aux États-Unis que les groupes appartenant à la mouvance évangélique fondamentaliste se sont multipliés à l'infini et ont imprégné profondément la société allant, parfois, jusqu'à s'identifier à elle. Or, aujourd'hui, le nouvel Empire, répandant jusqu'aux extrémités de la terre la civilisation de Coca-Cola et de Microsoft, diffuse aussi sa religion ! Mille nouveaux lieux de culte évangélique se seraient ouverts en France depuis trente ans. Quel que soit le nom qu'on lui donne, "évangélisme", christianisme "vrai" ou "authentique", "fondamentalisme protestant", etc., cette religion made in U.S.A. devient celle des "yuppies" mondialisés. Des chefs d'État, des sportifs, des stars de cinémas ne font plus mystère de leur "christianisme". Il n'est donc pas déraisonnable d'imaginer qu'il s'agisse là de la "nov-religion" du siècle commençant. Et, plutôt que de se contenter d'analyses politiques ou sociologiques parfois caricaturales et réductrices, cet ouvrage propose une présentation non seulement de l'histoire religieuse de ce mouvement, mais aussi des mécanismes de pensée qui le conduisent".

Devant ce mal grandissant qu'est l'anorexie qui touche de plus en plus d'adolescents en Occident, l'auteure, en bousculant les idées reçues, aborde ce fléau à partir d'une démarche spirituelle qui souligne les effets pervers du manque de sens dans la société moderne.

Le chemin de sainteté passe par la rencontre avec le Démon. Ermites, moines et moniales, mystiques hommes et femmes, tous ont eu à subir ses tentations et ses assauts. C'est leur histoire, leur combat et, souvent, leur victoire que raconte ce livre. D'Antoine le Grand à Padre Pio, de François d'Assise à Thérèse d'Ávila, de Catherine de Sienne au curé d'Ars, les plus grands ont témoigné qu'il ne s'agissait ni de superstition populaire ni d'hallucination. À travers leurs épreuves, ces figures exemplaires ont aussi indiqué les remèdes et les armes pour contrer les attaques du Diable et triompher de lui. À une époque qui ne croit plus guère en Dieu ni au Malin, et qui rejette tout phénomène surnaturel, voici un essai érudit et passionnant, qui rappelle la réalité de Satan.

L'auteur, en s'appuyant sur sa propre expérience, explique le phénomène d'évangélisation des villes. Il s'interroge notamment sur la stratégie évangélique, la possibilité pour les chrétiens de conserver leurs pratiques religieuses malgré l'urbanisation.

De nombreuses découvertes archéologiques ont permis de mieux replacer la Bible dans son contexte historique.

Chrétien engagé, l'auteur critique la hiérarchie de l'Eglise catholique. D'après lui, les injustices et les abus commis par les membres du clergé découlent d'une sacralisation des prêtres qui va à l'encontre du message évangélique. ©Electre 2020

Examen des mécanismes conduisant au péché. Après l'exposé du concept de sept péchés capitaux, passions dominantes que l'Eglise conseille d'éviter (paresse, envie, luxure, gourmandise, avarice, colère et orgueil), l'auteur, spécialiste de la théologie chrétienne, confie ses propres considérations sur le sujet.

Témoignage du Juif polonais Jerzy Kluger sur son amitié avec Jean-Paul II : leur rencontre à l'école primaire, leurs retrouvailles au moment du concile Vatican II et leur amitié fidèle pendant tout son pontificat.

