Roman historique

L'histoire romancée des six premiers mois de l'attaque de l'Union soviétique par l'Allemagne nazie, rédigée à partir de témoignages de soldats des deux camps. ©Electre 2020

Noël 1222. Jetée aux cochons par une nuit glacée, Isolde est recueillie quelques heures après sa naissance au château de Grand-Altier. Complice de celle qui devient rapidement sa maîtresse, elle déploie aux côtés de la jeune Azalaïs son don pour les fleurs et leurs parfums. Quand la châtelaine, passionnée de poésie, choisit la vie de troubadour, Isolde prend la route avec elle. Loin de son Gévaudan natal, elle découvre avec bonheur senteurs provençales et parfums d'Orient, sans imaginer qu'au bout de son voyage se cache peut-être le secret de sa naissance.

Au XVIIème siècle, le tragique et fascinant destin de Diane de Joannis, que l'on surnommait "la belle Provençale".

En 1839, Léonie d'Aunet, 19 ans, participe à l'expédition Spitzberg déguisée en homme. Amoureuse de Victor Hugo, avec lequel elle entretient une relation passionnelle, elle est arrêtée et envoyée en prison pour adultère, en 1845. Sous la forme d'une enquête, la narratrice part sur les traces de cette écrivaine fustigée par la société du XIXe siècle. ©Electre 2024

Résumé en cours

T'es où, Célestin? raconte le destin de Célestin Verdier, un cultivateur de Napierville devenu patriote durant les troubles de 1837-38 et des répercussions de son engagement, sur lui et sur sa famille. Ce roman rend hommage aux oubliés de l'histoire des Patriotes, les femmes et les enfants.

Héros de l'indépendance des Etats-Unis et fervent républicain, le marquis de La Fayette fut aussi l'ardent soupirant de la reine Marie-Antoinette. C'est ce double destin que s'attache à faire revivre ce roman.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, quand l’Allemagne occupait ce qui était à l’époque la Tchécoslovaquie, Terezin a servi de camp de concentration. Pour survivre à Terezin au cours de cette période sinistre, il fallait trouver un moyen, n’importe lequel, pour ne pas en être expulsé, puis il fallait tenir bon, malgré le bouillon clair distribué aux prisonniers midi et soir, malgré les punaises de lit et les poux, malgré les longues heures passées à faire des tâches fastidieuses, éreintantes, inhumaines. Inspirée par l’histoire de sa mère dans ce camp de la mort, Monique Polak raconte ici la vie d’une jeune fille emprisonnée à Terezin.

S'attache à démontrer la psyché du nationalisme québécois avec une profonde connaissance de la société et de l'histoire du Québec et avec le don propre au romancier de débusquer les motivations inavouées. A travers deux personnages fictifs, D. Poliquin illustre les deux versants éternels du Canadien Français, celui qui se tourne vers l'avenir ou celui qui reprend le flambeau de ses aïeux.

Au Canada, contrée hivernale s'il en est, on appelle le « vol de l'ange » cet instant où marcheurs ou patineurs, ayant tout à coup perdu pied sur la glace, se mettent à battre des bras pour recouvrer l'équilibre. Gigue involontaire qui suscite l'admiration si l'on arrive à reprendre pied ; risées humiliantes et injustes si l'on tombe. On me dira que l'expression n'est pas très répandue, et pour cause : c'est moi qui l'ai inventée. Tout comme l'essentiel de ce roman. Ce qu'il y a d'authentique ici, en revanche, c'est le rituel de la mise aux enchères des enfants et des âgés qui se pratiquait au Nouveau-Brunswick de 1875 à 1925, dans ces eaux-là. Cette tradition, inhumaine à première vue, avait du bon, paraît-il : les démunis, orphelins ou vieillards, évitaient ainsi l'orphelinat ou l'hospice, lieux peu recommandables à l'époque, et trouvaient un toit et du travail ; pour leur part, les fermiers y gagnaient une main-d'oeuvre bon marché.
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