Roman historique

1967. L’année commence par des va-et-vient répétés entre l’hôpital et l’appartement de la rue Claude. Toujours aussi manipulatrice, Viviane sait comment ramener tous les siens auprès d’elle. Marie-Paule et Antoine décident de revoir leurs rapport familiaux: il est temps de se défaire de l'emprise malsaine de leur mère. Pour cela, rien de mieux que de se projeter dans l’avenir...

Faire du Canada un nouveau pays appelé la Nouvelle-Irlande, avec Montréal comme capitale ! Voilà le projet mis de l'avant par la Fraternité fénienne, une association dont le siège social se trouvait à New York, en collaboration avec une autre association révolutionnaire, la Fraternité républicaine irlandaise, celle-là établie à Dublin. En 1865, alors que la Guerre de sécession tirait à sa fin et que les États-Unis proposaient ouvertement d'envahir le Canada, cette menace s'avérait suffisamment réaliste pour accélérer le projet.

" En 1942, la guerre ébranle de nouveau le monde entier. Au Canada, une consultation populaire doit autoriser le gouvernement à recourir à la conscription obligatoire. Une fois de plus, la mesure dresse francophones et anglophones les uns contre les autres. Pendant que certains tremblent de voir ceux qu'ils chérissent être recrutés de force dans l'armée, d'autres s'engagent volontairement. Quelles que soient leurs motivations, obscures et cachées pour les uns, lumineuses et courageuses pour les autres, tous précipitent leurs proches dans l'angoisse et l'attente. En dépit de son jeune âge, Thomas junior espère laver l'honneur de la famille altéré par la lâcheté de son père lors du précédent conflit. De son côté, Jacques Létourneau, l'enfant adopté, est à la recherche de lui-même. Thalie, quant à elle, souffre du vide de son existence, dont elle se sait seule responsable. Et pendant que ses cousins se battent en Europe, la timide Béatrice poursuit résolument sa destinée, quitte à s'exiler aux États-Unis. " -- 4e de couv.

" En Europe, la guerre fait rage. Par centaines de milliers, les Canadiens traversent l'Atlantique pour participer aux combats. Quelques-uns des habitants de la ville de Québec séjournent au Royaume-Uni. Thalie continue de travailler au sein du service de santé de l'armée canadienne. Sa vie de château est terminée. La maison de convalescence se situe désormais dans les murs d'une petite auberge. Au moment où elle retrouve un cousin éloigné, sa vie bascule. Enfin, un homme lui chavire le coeur, lui fait abandonner toute réserve. L'idylle se déroule dans un contexte dramatique. Tout un royaume multiplie les efforts pour obtenir la victoire finale. Nuit et jour, des avions traversent le ciel pour aller dévaster le pays ennemi. Tout comme les autres habitants de la Grande-Bretagne, Thalie connaît la hantise de recevoir un télégramme annonçant la mort de l'être aimé, ou de le voir revenir avec un corps brisé. Tenant à un fil, son bonheur n'en est que plus précieux. Son contact avec sa famille restée au Québec consiste en un va-et-vient irrégulier de lettres. Heureusement un nouveau réseau de relations la soutient en ces heures difficiles. " -- 4e de couv.

Québec, 1962. Aglaé approche de l'âge adulte. Deux scénarios s'offrent à elle : terminer son cours classique pour faire plaisir à sa mère ou travailler à la radio - un rêve qu'elle caresse depuis qu'elle est enfant. En même temps, elle réalise que ses ambitions professionnelles ne plaisent pas à tous les hommes. Heureusement, certains ne s'effraient pas de son désir d'autonomie! De son côté, Édouard a vent des projets d'Aglaé et tente de l'aider. Mais Thalie veille sur sa fille et ne voit pas d'un bon oeil cette présence envahissante. Aussi, Édouard doit faire le deuil d'Élisabeth, qu'il a toujours considérée comme sa mère. Béatrice sera une oreille attentive; au passage, elle en apprendra un peu plus sur Eugénie, cette mère qui ne l'a jamais aimée. Et Thalie, après une vie d'efforts, aspire à la retraite pour mieux profiter des années qui lui restent avec son mari. Dans le dernier volet de cette trilogie, la Révolution tranquille marque le début d'une ère de liberté et d'optimisme au Québec. Les Picard seront au premier plan de ce changement de mentalité.

1967. Depuis qu’il est veuf, Romain a entrepris la rénovation de son logement. Il fait également le grand ménage en se débarrassant avec soulagement de tout ce qui appartenait à Viviane. De son côté, Marie-Paule se marie le week-end de la Saint-Jean-Baptiste. De plus, Pierre et elle font l’acquisition d’un duplex, rue Molson à Rosemont...

Vallée du Richelieu, printemps 1906. Alors que l'arrivée des beaux jours égaie la petite communauté de Douceville, les mauvaises langues se délient dans des lettres anonymes adressées à l'archevéché. Elles dénoncent le curé Grégoire, qui héberge au presbytère sa nièce Sophie, une jeune fille de dix-sept ans belle à faire damner un saint. QUAND LA TYRANNIE DES SENS TENAILLE LE CLERGÉ... Les grenouilles de bénitier ne sont pas les seules à scruter les allées et venues de Sophie. Une mystérieuse étrangère, qui ne cache pas avoir bien connu le curé dans le passé, observe ouvertement l'adolescente depuis le parc en face du presbytère... Pendant qu'à l'intérieur, le vicaire Chicoine est l'objet de cruelles pulsions qu'il tente vainement de réfréner. Monsieur le curé détiendrait-il un secret bien gardé ? Dans ce roman, Jean-Pierre Charland nous emporte dans un monde où la prière ne chasse pas la chair.

Montréal, 1884. À peine descendue du train, Félicité mesure tous les dangers de la métropole. Heureusement, un bon ange veille sur elle, incarné en Phébée, une jolie blonde. Avec elle, l'institutrice déchue découvre les misères et les plaisirs de la ville: d'un côté, la pauvreté, la saleté effroyable, la promiscuité des quartiers populaires et les manufactures; de l'autre, les parcs et le carnaval, où la morale se relâche. Or, là encore, des hommes en soutane veillent, assistés des plus curieux auxiliaires, prêts à fustiger le péché où qu'il se trouve.Avec Les Portes de Québec, Les Folles Années et Les Années de plomb, Jean-Pierre Charland a définitivement conquis le coeur de dizaines de milliers de lecteurs. Il les convie maintenant à découvrir l'attachante figure de Félicité, héroïne de cette saga. Retrouvez le Québec de la fin du XIXe siècle sous la plume d'un grand nom du roman historique québécois.

1919. Comme le reste du monde, Québec émerge de la grippe espagnole et du ralentissement économique dû à la fin de la guerre. De celle-ci, Mathieu est revenu profondément transformé. Sa famille s'inquiète pour lui, et sa fiancée, Françoise, sur l'avenir de leur relation. Marie continue à diriger de main de maître les destinées de sa boutique, mais devra faire un choix important concernant sa relation avec Paul Dubuc. Quant à Thalie, son combat contre la grippe espagnole n'a fait que la conforter dans ses aspirations.

1941. La guerre fait rage depuis plus de deux ans. Ce contexte bouleverse la vie de tous. Cependant, le quotidien recèle encore des moments heureux.

