Romans

Publication posthume d'un roman d'inspiration autobiographique, relatant les conditions de vie de deux prisonniers d'un camp italien en Afrique du Nord, pendant la Seconde Guerre mondiale. Les souffrances, la pénibilité des travaux et la captivité rapprochent de manière très forte les deux hommes, qui se surprennent à éprouver des sentiments l'un pour l'autre.

Après vingt-trois ans de mariage, Aram le peintre et Arous la danseuse se rendent dans le Haut-Karabakh, à la frontière de leur pays, pour y faire un choix : tout recommencer chez l’ennemi ou rester en Arménie et poursuivre leur vie chacun de leur côté...

République démocratique du Congo, 2018. Après cinq années de captivité, Bahari-Bora, 18 ans, parvient à s'enfuir. Elle est face à un choix difficile lorsqu'à l'hôpital les médecins lui annoncent qu'elle est enceinte et lui conseillent d'interrompre sa grossesse. Premier roman. ©Electre 2025

Mexique, 1946. Pira, 6 ans, grandit entouré de sa mère, américaine et violoniste, de son beau-père, allemand, communiste et écrivain, de la domestique indo-mexicaine et à distance de son père, le célèbre romancier américain James Agee. Tour à tour explorateur, poète et scientifique, l'enfant invente des jeux. Jusqu'au jour où il réalise que des menaces pèsent sur son petit paradis. Premier roman. ©Electre 2024

Après un attentat commis par l'un de ses élèves, un jeune professeur, fils d'immigrés, est au bord de l'effondrement. Rongé par la culpabilité, décidé à en finir, il redécouvre un soir Le journal d'Anne Frank. Bouleversé par son actualité et sa vivacité, il se met lui écrire et s'interroge sur sa propre existence, sa vocation et la jeunesse de son pays.

Après avoir appris qu'une ancienne connaissance avait noyé ses jumeaux, une romancière, jeune mère elle-même, se plonge dans une enquête sur les infanticides. ©Electre 2021

Un alligator nommé Rosa prend place dans un coin perdu de la France, entre la mer et la montagne. C'est pourtant Haïti qui est au cœur de ce roman où les dialogues prennent des allures de soliloques et où les procès n'ont pas lieu devant jury. A demi-mot, Marie-Célie Agnant met en scène des rencontres, entre un bourreau et sa victime, entre une femme et un homme, un tête-à-tête d'où personne ne sortira indemne. Des années après le régime des Duvalier, les blessures perdurent. Pour les panser, certains ont choisi l'exil, d'autres, la vengeance. Mais chaque fois, il faut partir, partir pour un ailleurs qui est souvent en soi. Surtout, il faut parler, dire la douleur, retrouver les mots. C'est ce que fera Antoine le personnage principal de ce roman savamment orchestré qui allie talent, histoire et poésie.

Un bon roman dont les héroïnes sont quatre générations de femmes haïtiennes, trois émigrées au Québec. L'auteure, elle-même d'origine haïtienne, ne passe pas sous silence leur solitude de migrantes, mais l'accent est mis sur la complicité entre la grand-mère et la petite-fille et sur le "legs culturel" qui l'enrichit. Eclairante postface, p. 179-181, qui souligne que le roman permet de comprendre combien le lien entre les femmes de différentes générations est central à la vie et à la survie des familles. Intérêt sociologique, littéraire et humain.

Une journaliste décidée à parler, une étudiante décidée à savoir. De leur audace, elles se préparent à payer le prix. Mais elles tiendront tête aux carnassiers et à leur grande folie prédatrice. Cette histoire vraie de la résistance des femmes à la terreur rend un hommage puissant à toutes celles que l'on a voulu briser, de Port-au-Prince à Grenade. Un roman sur la barbarie de la dictature, sur l'humanité et ce qui nous tient ensemble, nous fait exiger justice.

Quand Maria Rosalia Inzerillo meurt le 23 septembre 1963, la ville bruisse de toutes les rumeurs. Qui était cette dame ?
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