Sciences sociales

Une analyse de l'habitude de juger et de noter chaque expérience vécue sur Internet accentuée par l'avènement du web participatif. Les décisions de vie seraient influencées par ces systèmes d'évaluation qui permettent de jauger la qualité d'un service ou la valeur d'un individu. L'auteur invite à ne plus tomber dans le piège du jugement des autres et de soi en acceptant la réalité.

Promenade au coeur des demeures les plus prestigieuses de France, entre 1870 et 1914. On y voit les fastes de Boni de Castellane, les extravagances de la princesse de Broglie, les fantaisies d'Alice de Monaco, les chasses de la duchesse d'Uzès, les palais des Rothschild, les châteaux des lettres d'Edmond Rostand ou d'Alphonse Daudet et ceux de Rosa Bonheur ou Sarah Bernhardt.

En 2002, capturé mourant à la suite d'une attaque américaine en sol afghan, le Canadien Omar Khadr est jeté dans l'enfer de Guantanamo Bay, où il croupira pendant 10 ans sans espoir de procès digne de ce nom.

Les scientifiques ne s’entendent pas : notre quotient intellectuel collectif est-il vraiment en chute libre ? Sommes-nous toutes et tous de plus en plus bêtes ? Qu’on soit d’accord ou non avec cette hypothèse, force est de reconnaître que la bêtise se fait maintenant bruyante, inonde les réseaux sociaux et rassemble les foules, gravit les plus hauts échelons et infecte les parlements du monde entier. Dans ce recueil rassemblant ses meilleurs écrits et des textes inédits, Frédéric Bérard s’attaque à la bêtise, qu’elle prenne la forme d’une usine de liquéfaction de gaz naturel à Saguenay, de complots aux thèses science-fictionnelles ou encore de refus de reconnaître le racisme systémique.

Lorsqu'elle vivait à Amsterdam, Etty Hillesum avait accroché la photographie d'une jeune Marocaine au-dessus de sa table de travail. Elle s'adressait parfois à cette figure orientale en écrivant son journal. L'auteure imagine un dialogue entre ces deux femmes, pour dire le monde au-delà des différences culturelles et religieuses.

Secrétaire général de la CFDT, l'auteur propose une réflexion personnelle sur l'évolution et les transformations du travail en France depuis la fin du XXe siècle. ©Electre 2023

Depuis 2000, la protection de l'enfance fait l'objet de débats. Le système de protection y est remis en cause tant du côté des pédopsychiatres, que des travailleurs sociaux et des juges. L'ouvrage analyse la formation des juges, l'ambiguïté sur la finalité du système, les rencontres médiatisées et la violence parentale.

Ce grand communicateur montre ici de façon convaincante que l'art de la parole n'est pas un don du ciel, mais une pratique qui repose sur des bases, des méthodes et des techniques concrètes accessibles à tous.

Mickaël Bergeron nous arrive avec un cri de ralliement pour ses semblables, dans lequel il plaide pour un véritable leadership au sein de la masculinité, qui contribuerait à remettre en question des normes, comportements et politiques sociales. Il estime que les féministes se tapent tout le boulot et que les hommes ne font pas leur part. Une question le guide : « Vous n’êtes pas tannés, les gars, de tout ce bordel ? ».

Au carrefour du témoignage autobiographique, de l'ouvrage de référence et du discours militant, cet essai polymorphe de Mickaël Bergeron livre un percutant plaidoyer pour une revalorisation du corps dans sa diversité. En puisant dans ses expériences personnelles et en évoquant différentes personnalités publiques ou historiques, en se référant à plusieurs études et en menant ses propres enquêtes, en passant de l'anecdote microscopique à l'observation macroscopique, Mickaël Bergeron parvient à offrir un portrait de la grossophobie à la fois détaillé, englobant, drôle et troublant. L'auteur effrite finalement au passage les piliers de la masculinité hégémonique en exprimant son besoin d'amour, de désir, de douceur.
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