Ikwé la femme algonquienne
Ikwé, c'est la femme. Elle est Algonquienne. Elle peut être Montagnaise, Naskapie, Malécite, Abénaquise, Odawée, Micmaque, Atikamèque Crie, Ojibwée ou Algonquine. Ikwé, c'est la femelle. Celle dont on a dit qu'elle était moins importante. Ikwé, ce sont huit courtes nouvelles dans lesquelles elle se découvre. D'abord, elle découvre qu'elle n'est pas si peu importante... Elle découvre ensuite qu'elle peut donner la vie, ce qui la rend beaucoup plus importante... Elle reconnaît que de donner la vie ne doit pas empêcher les autres de vivre la leur. Elle comprend qu'elle peut être comme les hommes sans pour autant changer de sexe. Elle se rend compte qu'elle peut être insoumise tout en respectant la tradition. Elle prend conscience qu'un enfant n'est pas une propriété. Elle constate que la loi sur les Indiens n'a rien à voir avec les règles de vie des Autochtones, et, finalement, qu'on ne retourne jamais en arrière, même lorsque le gouvernement affirme qu'il a corrigé les injustices commises envers toutes les Ikwées.
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