Jérôme Lejeune : le père de la génétique moderne
Dix ans après la mort de Jérôme Lejeune, cette première biographie, qui s'appuie sur des archives privées inédites et le témoignage de ses proches, constitue un événement. Médecin, chercheur, généticien, Jérôme Lejeune a 32 ans lorsqu'en 1959, il découvre que le mongolisme, comme on l'appelle alors, est le résultat d'une aberration chromosomique. Il ouvre ainsi à la science des perspectives extraordinaires. Célèbre dans le monde entier, honoré des plus prestigieuses récompenses, premier titulaire de la chaire de génétique à la Faculté de médecine de Paris, le professeur Lejeune se trouve au début d'une carrière prestigieuse. Mais il renonce à cet avenir sans hésitation lorsqu'en 1969, il comprend que ses travaux, dénaturés par d'autres, ne serviront pas à soigner les enfants trisomiques, mais à les supprimer avant qu'ils voient le jour. Indifférent aux brimades et aux menaces qui désormais feront partie intégrante de son existence, Jérôme Lejeune, soutenu par une foi inébranlable, se lance alors jusqu'à sa mort dans un combat acharné en faveur de la vie. Ultime symbole, il meurt trente-trois jours après avoir été nommé par le pape président de la nouvelle Académie pontificale pour la vie.
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