J'ai tué Freud et il m'en veut encore
Meryl Maillet est un psychiatre qui, une fois installé confortablement à la maison, raconte à sa conjointe, tel un téléroman, tous ses entretiens avec ses patients. Jasmine, la parfumée, répète dans les moindres détails, sans en révéler la provenance, le contenu de ces rencontres à six apprenties écrivaines qui fréquentent son atelier d'écriture au sous-sol de la paroisse Saint-Pierre-du-Calvaire tous les vendredis après-midi. L'une d'elles publiera un roman témoignant de tous les aspects de la vie d'une patiente, connue du public. L'auteure raconte un sordide secret que Victoria Simonneau n'a confié qu'à son thérapeute. Nous voilà tombés entre les crocs d'un monstre ravageur. Finement raconté par Francine Allard, qui a l'habitude de nous étonner de livre en livre, J'ai tué Freud et il m'en veut encore nous entraîne dans un monde peu exploité en littérature : le viol de la confidentialité
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