Dragonville 01 : Porcelaine
Dans la petite ville où habite Sylvie, tout le monde se souvient de son grand-père, fier et droit dans son uniforme de capitaine de navire. Il a sillonné les océans, vogué sur des lacs imposants. De la Chine il a rapporté la porcelaine bleue et blanche, précieuse et jamais fêlée, qui marquera l'enfance de sa petite fille et du grand Lac Ness il a gardé le souvenir d'une étrange bête des eaux qu'il croyait lui porter chance. Les scènes peintes sur les assiettes chinoises de son grand-père ne sont pas les seuls souvenirs que Sylvie garde de son aïeul. Lorsqu'elle rentre d'un long séjour en Chine pour se réinstaller dans son village natal, elle est aussi frappée par l'odeur familière de ses cols de chemises amidonnés : une odeur d'empois est imprégnée dans les murs du local qu'elle a déniché pour s'ouvrir un petit magasin d'importations asiatiques. Ancienne blanchisserie chinoise, cet endroit cache sous le plâtre de ses murs et dans la brique de sa devanture des trésors improbables : des murs entiers recouverts d'idéogrammes et surtout, une fresque représentant un immense dragon, reptile majestueux et sensuel. Cette bête veille sur les personnages du premier tome de cette trilogie et Michèle Plomer nous amène sur la trace de ces destins croisés. Porcelaine raconte le parcours fabuleux d'exilés solitaires, de filles de capitaines et de créatures marines...
Extrait sonore