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Au milieu d'une forêt de personnages mémorables, La mort de mon frère Abel met en scène l'histoire et l'esprit européen de la fin de la Première Guerre mondiale jusqu'aux années 60, avec de constants allers et retours parmi les grands drames de l'Europe dont le narrateur est à la fois le témoin et l'acteur.

A l'opposé de la tendance, de plus en plus forte, à la transparence et à la certitude biologique en matière de paternité, l'héroïne de ce roman a deux pères mais ne veut surtout pas savoir qui est le vrai, trouvant l'équilibre dans cette incertitude et du charme dans l'indétermination. L'écrivaine poursuit l'exploration de sa veine autofictionnelle en évoquant sa double filiation.

Quand Lilou, Romane et Noémie apprennent que leur amie Adèle doit convoyer la péniche de son frère décédé sur le canal des Deux Mers pendant quinze jours, elles l'accompagnent sans hésitation. Au fil des écluses et des mots couchés dans leur journal de bord, les fêlures des jeunes femmes se révèlent. Mais le voyage leur réserve une surprise intrigante, le mystérieux Sohan qui vient les aider.

Recueil de saynètes comiques dans lesquelles l'échange verbal dénote une conception absurde et décalée du monde. Credo artistique, le comique est aussi une métaphysique, manifestant avec acuité la violence et l'agressivité du réel.

Disparitions mystérieuses, affaires nébuleuses, meurtres irrésolus, le Québec regorge de sombres histoires plus déroutantes les unes que les autres...

Une réflexion sur l'importance du contact physique dans les relations humaines comme dans l'éducation des enfants, selon une approche mêlant archives web, témoignages, journal intime et sciences humaines. L'auteure, dans un monde post-covid où le numérique prime, répertorie les gestes qui marquent la vie des hommes, de la naissance à la mort.

Parlant d'un écrivain, qu'appellerons-nous son paysage ? D'abord l'ensemble des éléments sensibles qui forment la matière et comme le sol de son expérience créatrice. Ce décor peut, on le sait aujourd'hui, être interprété. Chez Chateaubriand par exemple, à travers la hantise du vide, le sentiment d'un objet inconsistant ou effrité, la recherche des écarts, des déhiscences, à travers aussi les images obsédantes du père, du roi, de la soeur, on lira les grandes lignes d'un projet : celui d'être, comme il l'écrit lui-même, un "homme de la mort" et "aimé d'elle", membre de ce "troupeau choisi qui renaît". Mais comment renaître d'un néant qu'on a dès l'abord élu pour sa demeure ? En se fabriquant certaines figures concrètes de réanimation du négatif (ici l'écho, la provocation sensible, l'effluence, le souvenir, l'histoire).Et surtout en écrivant. Car tout grand écrivain meurt et renaît par la littérature. Voici que s'offre alors un deuxième sens possible du mot paysage : le paysage d'un auteur c'est aussi peut-être cet auteur lui-même tel qu'il s'offre totalement à nous comme sujet et comme objet de sa propre écriture. C'est en somme cet espace de sens et de langage dont le critique essaie de manifester la cohérence unique, de fixer le système, - sans avoir pourtant jamais fini d'y cheminer. Jean-Pierre Richard

Hélias, un jeune homme hypersensible, découvre un talent inattendu : transformer ses souvenirs en parfums. Intégré à Fragrancia, il se retrouve plongé dans un univers fascinant et dangereux. Aux côtés de Nora, bras droit de la fondatrice, il enquête sur un réseau illégal et découvre que le crime a lui aussi une odeur. Premier roman. ©Electre 2025

Hélias, un jeune homme hypersensible, découvre un talent inattendu : transformer ses souvenirs en parfums. Intégré à Fragrancia, il se retrouve plongé dans un univers fascinant et dangereux. Aux côtés de Nora, bras droit de la fondatrice, il enquête sur un réseau illégal et découvre que le crime a lui aussi une odeur. Premier roman.

Arras, 1914. L'assaut lancé sur le front par le lieutenant Henry Frost donne lieu à une étrange découverte. Les soldats allemands sont retrouvés morts dans les tranchées, déchiquetés. En parallèle, le corps du père Andreas est retrouvé dans la cathédrale d'Arras, sauvagement assassiné. Le Vatican fait appel à l'inquisiteur Poldek Tacit pour enquêter et protéger l'Eglise. Premier roman.
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