« Tout ce qu'une femme peut faire dans un lit, sur une table, une chaise, un banc, contre un mur ou dans l'herbe, dans l'encoignure d'une porte ou dans une chambre de passe, dans le train, dans une caserne, au bordel ou en prison, je l'ai fait. De tout cela je ne regrette rien.»
Une peinture des dessous de la politique américaine. Toute la presse américaine traqua, en 1996, l'auteur anonyme ; il s'agissait de Joe Klein, rédacteur en chef de Newsweek.
Voici l'édition française d'un ouvrage anglais unique au monde. Son auteur inconnu n'en avait fait imprimer clandestinement que six exemplaires. « L'auteur y fait le récit méticuleux d'une vie qu'il avait pour l'essentiel consacrée au plaisir sexuel. [...] Il raconte jusqu'à ses moindres expériences, [...] dans le seul souci de dire ce qui s'est passé, comment, selon quelle intensité et avec quelle qualité de sensation », écrit Michel Foucault, qui en a fait un des éléments centraux de son Histoire de la sexualité.
Un roman chevaleresque rédigé sur commande au milieu du XIVe siècle, à l'occasion d'une promesse de mariage, et destiné à une princesse. Oeuvre complète ayant probablement inspiré le cycle des six tapisseries appelé La dame à la licorne, exposé au Musée de Cluny, cette histoire d'amour répondant à l'idéal courtois se présentait aussi comme un manuel éthique et érotique pour les jeunes femmes.
Publié en 1712, ce traité connut un immense succès durant tout le XVIIIe siècle. Pour son mystérieux auteur, toutes les religions sont des fables entretenues par des imposteurs de mèche avec le pouvoir politique pour tyranniser le peuple. L'ouvrage apparaît comme une sorte d'anthologie collective de la résistance à la religion dans l'Europe des lumières et Spinoza en est la figure emblématique.