En 1768, la découverte de Tahiti par Bougainville enchante Diderot. Le récit du navigateur lui inspire le dialogue philosophique le plus savoureux, réfléchi et audacieux, peut-être, de toute son oeuvre
Au confluent de la philosophie, de la littérature et de la science, cette lettre occupe une place centrale dans l'oeuvre de l'auteur. Il s'affirme résolument matérialiste dans son analyse du comportement de deux aveugles-nés.
Entre pathétique édifiant et réalisme morbide, entre mysticisme et sadisme, Diderot a composé, selon son expression même, la plus effrayante satire des couvents. Il y dévoile les abus dans les couvents et le danger des vocations forcés. Texte intégral avec dossier.
Ce recueil contient et commente plusieurs écrits philosophiques où l'auteur met en cause de nombreux préjugés de son époque. Il s'y attaque aux superstitions, à la bigoterie, à l'hypocrisie de l'ordre moral européen, et défend un ordre naturel idéal et harmonieux.
Synthèse de l'essentiel des idées de Diderot sur l'art de 1759 à 1763. Diderot, dans ses écrits, tâche de ramener les artistes à une observation plus sincère de la nature. Il n'envisage pas l'oeuvre d'art sous le seul angle des qualités formelles, mais s'attache aussi à la décrire dans ses rapports ambigus, souvent déterminants, avec la société et les institutions politiques.