Une demeurée de village cache dans les bois son grand fils, pour lui éviter d'aller à la guerre. Un jeune étudiant, humilié par l'inégalité sociale, ne découvrira qu'au moment de mourir la place qu'il pouvait avoir dans la communauté humaine. Un comédien oublié retrouve celle qui s'est jadis offerte à lui, et qu'il n'a pas voulu déshonorer...
S'attachant aux destinées fulgurantes et sombres de Kleist, Hölderlin et Nietzsche, Stefan Zweig, en romancier, rapproche ici ces figures animées par un même mouvement intérieur. Pour ces errants, la pensée ou la création ne peuvent naître que dans le corps à corps avec un démon intérieur qui fait d'eux les fils de Dionysos, déchiré par ses chiens.
A Anvers, à la veille de la guerre d'indépendance des Pays-Bas, un vieux peintre chargé de faire le portrait d'une madone pour une église, la voit s'incarner sous les traits d'une jeune juive. Avec des repères biographiques.
Fuyant l'Allemagne nazie, Stefan Zweig, réfugié au Brésil, parcourt le pays avec curiosité, évoquant l'histoire, la société, les paysages, les hauts lieux, les villes...
Ce roman inachevé, auquel Zweig travailla pendant les derniers mois de sa vie, a été retrouvé dans ses archives en 1981. Clarissa est la fille d'un militaire autrichien, née en 1894. A l'aube de la Première Guerre mondiale, à Lucerne, en Suisse, elle rencontre Léonard, jeune socialiste français. Description du monde entre 1902 et la fin des années 1930, vu à travers les yeux d'une femme.
Printemps au Prater ou quelques heures dans la vie d'une jeune courtisane, l'attente fébrile d'un futur prometteur dont elle connaît d'avance la vanité. La scarlatine décrit le tragique passage à l'âge adulte d'un jeune homme venu étudier la médecine à Vienne et qui sera consumé par une brève et fatale passion. Deux oeuvres de jeunesse écrites alors que Zweig n'avait que 19 ans.
Cette oeuvre posthume est un véritable testament romanesque de l'écrivain autrichien qui se suicida en 1942. Dans l'Autriche de l'entre-deux-guerres, un même sentiment de révolte devant la médiocrité de leur vie unit Christine, modeste employée des postes, et Ferdinand, ancien combattant mutilé, devenu chômeur.
Un jeune baron part en villégiature dans une station de montagne. Arrivé à l'hôtel, il croise une femme séduisante accompagné d'Edgar, son fils de 12 ans. Pour mieux séduire la mère, il décide de feindre une amitié naissante avec le jeune garçon.
Au soir de sa vie, un vieux professeur se souvient de l'aventure qui a marqué sa vie. A 19 ans, il a été fasciné par la personnalité de l'un de ses professeurs ; l'admiration et la recherche inconsciente d'un père font alors naître en lui un sentiment mêlé d'idolâtrie, de soumission et d'un amour presque morbide.