Littérature

Le destin mouvementé de Ludwig Unger, né en 1968, entre une relation dévorante avec une mère hors norme, un père inconnu et une enfance errante.

Durant l'été 1975, dans le village néerlandais de Fagnes-Sainte-Marie, un avion d'épandage s'écrase au beau milieu du champ de maïs d'Aloïs Kruzen, avec à son bord un Russe fuyant l'Union soviétique. Conduit à l'hôpital puis hébergé par son sauveur, il repart quelques mois plus tard au bras de sa femme, laissant Aloïs seul avec son fils Paul. BookSpot Jury and Reader's Literature Prize 2018. ©Electre 2019

Deux adolescents que tout oppose deviennent de vrais amis. L'un est une sorte d'apprenti sorcier, l'autre un personnage incroyable au regard aiguisé. L'un est empêcheur de tourner en rond, l'autre le chroniqueur discret de sa réalité. Ensemble, ils vont quitter l'enfance sans jamais en oublier la fantaisie.

Saga familiale brésilienne pendant la révolte de 1835. Le général Bento Gonçalvez da Silva est à la tête du mouvement et prend soin de mettre les femmes de sa famille à l'abri. La guerre durera dix ans, pendant lesquels, Manuela, la nièce de Bento, observe le quotidien de ce foyer féminin.

Oeuvre forte, adressée aux victimes de l'enfer des camps, qui semblent elles-mêmes en dicter les paroles.

Apres un atterrissage force, cinq passagers sont recueillis chez un juge enigmatique. Vont-ils rechapper de cette sequestration ?

New York, 1975. Enlevé par le Groupe palestinien d'action révolutionnaire, Shaltiel Feigenberg se retrouve reclus dans une cave, les yeux bandés. Entre deux face-à-face avec ses ravisseurs, il se réfugie dans le passé et se souvient de sa ville natale en Transylvanie, de la déportation des habitants du ghetto, de sa propre survie... En contrepoint, les récits de ses ravisseurs.

L'auteur dévoile son enfance heureuse dans une petite ville des Carpates suivie des horreurs vécue par sa famille lors de la Seconde Guerre mondiale.

Né en 1928 à Sighet en Transylvanie, Elie Wiesel était un adolescent lorsqu'en 1944 il fut déporté avec sa famille à Auschwitz puis à Birkenau. La Nuit est le récit des souvenirs qu'Elie Wiesel conserve de la séparation d'avec sa mère et sa petite sœur qu'il ne reverra plus jamais et du camp où avec son père il partage la faim, le froid, les coups, les tortures... et la honte de perdre sa dignité d'homme quand il ne répondra pas à son père mourant. « La Nuit, écrivait Elie Wiesel en 1983 est un récit, un écrit à part, mais il est la source de tout ce que j'ai écrit par la suite. Le véritable thème de La Nuit est celui du sacrifice d'Isaac, le thème fondateur de l'histoire juive. Abraham veut tuer Isaac, le père veut tuer son fils, et selon une tradition légendaire le père tue en effet son fils. L'expérience de notre génération est, à l'inverse, celle du fils qui tue le père, ou plutôt qui survit au père. La Nuit est l'histoire de cette expérience. »

La veille de la fête de Pourim, les nazis donnent vingt-quatre heures aux dirigeants du ghetto pour leur remettre dix Juifs. En cas de refus tous les habitants seront condamnés. Les esprits de rabbins légendaires sont appelés pour les aider et celui de Baal Shem Tov essaie d'intercéder auprès de Dieu en chantant un nigoun, mélodie joyeuse capable de briser les chaînes du mal. Conte posthume.
Pages
