Littérature

Ces poignants mémoires d'Andrée Yanacopoulo rendent compte du parcours de toute une vie, parcours intellectuel autant que personnel. Ils proposent un regard toujours étonnant sur un Québec en profonde transformation, et présentent son engagement constant pour la cause des femmes. Ils témoignent enfin, dans des termes dont la pudeur n'a d'égale que l'émotion qu'ils suscitent, d'un grand amour, exaltant, déchirant, qui a le sombre éclat des tragédies.

Les destins croisés sur une trentaine d'années de quatre amis de faculté, décidés à conquérir New York : Malcolm, architecte métisse, JB, peintre d'origine haïtienne, Willem, apprenti acteur venu de Scandinavie, et Jude, qui a choisi la carrière d'avocat. La trame du récit se concentre peu à peu sur ce dernier, personnage énigmatique. ©Electre 2018

Une fresque qui se déploie sur trois siècles, de 1893 à 2093, brossant trois portraits différents de l'Amérique. A travers les aventures de David Bingham, étant tantôt un riche héritier, tantôt un descendant de l'ancienne famille royale d'Hawaii, tantôt un scientifique, le roman permet d'imaginer ce que le pays aurait pu être, ce qu'il a été et ce qu'il pourrait devenir. ©Electre 2022

Moving to New York to pursue creative ambitions, four former classmates share decades marked by love, loss, addiction, and haunting elements from a brutal childhood.

Subtilité et finesse caractérisent l'art de cette auteure qui a choisi la nouvelle pour se poser diverses questions métaphysiques. La nouvelle-titre a été diffusée par Radio-Canada en 1986. Prix Adrienne-Choquette de la nouvelle, 1986. Prometteur; si C.-E. Yance ne se retrouve pas coincée entre Duras et Sarraute.

Le petit bateau accoste au quai de l'île au Canot. Tous mes sens sont en éveil. Je vais poser le pied sur l'île de mon arrière-grand-père, Jérémie. Va-t-elle me parler ? Il fait beau, le vent a un petit goût de sel. L'île est absolument sereine, en ce dimanche matin. J'ai du mal à penser qu'elle a été le théâtre d'un si long déchirement. « "Il n'y a plus de place pour toi ici. Prends ton barda et va-t'en. N'importe où. Je ne veux pas d'un tueur dans ma famille !" Jérémie reste pétrifié. "T'as compris ? Va-t'en ! Tout ce que je peux te donner, c'est un canot. Débarrasse !" »

« Et vous, qu’avez-vous fait de votre mère pour pouvoir vivre? » C’est la question soulevée dans ce roman. Car tout le monde ou presque a des histoires de mères à régler. Voici celle de Noémie, la femme au noyau froid, déchirée entre une fille absente et une mère folle. Poignant, riche en rebondissements, cruel mais tourné vers l’espoir, Un monde sans mères est aussi le récit d’une réconciliation entre mère et fille, d’une réconciliation avec soi-même.

Une correctrice de manuscrits cherche à comprendre : Alexis, son jeune technicien en informatique — le fils qu’elle aurait pu avoir —, s’est enlevé la vie et Alice, une vieille dame, décide de partir avant la fin. Pourquoi on meurt, pourquoi on vit ? Est-il plus digne de se laisser vivre jusqu’à la fin que de choisir la mort ? Il y a tellement de gens vivants en apparence et morts à l’intérieur. Et surtout, est-il vrai que ce qui est mort ne porte pas de fruits ?

Will Henry, un jeune orphelin, est l'apprenti du docteur Warthrop, un scientifique spécialisé dans l'étude des monstres. Il consigne dans son journal leurs rencontres avec d'inquiétantes créatures qu'il n'aurait jamais crues réelles, jusqu'au jour où un pilleur de tombes leur rapporte une trouvaille particulièrement macabre. Cette découverte marque le début d'une descente au coeur de l'horreur. ©Electre 2017

La femme de Luis Sepulveda se confie sur sa relation avec celui-ci, une histoire faite d'amour, de séparation et de retrouvailles.
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