Poésie
Recueil de poèmes suivant deux personnages qui ont quitté leur village pour traverser le désert et se dirigent sans le savoir vers la mer. La femme est partie pour trouver la liberté à travers la lecture et l'écriture. L'homme, quant à lui, ne sait pas déchiffrer les mots et se fie aux astres, au vent, aux herbes ou aux traces d'animaux. ©Electre 2020
Dans les pas d'Isis, déesse funéraire de l'Egypte antique qui rassemble les morceaux épars d'un amour défunt, la poétesse marche au bord de l'océan et répond à l'appel de la vie.
Recueil de poèmes évoquant les tragédies et les beautés du monde contemporain pour en montrer la richesse et la complexité.
Recueil de poèmes et d'aphorismes tantôt lyriques, tantôt caustiques dans lequel Tahar Ben Jelloun revisite son enfance à Fès, observe le monde qui l'entoure et explore le sentiment amoureux.
Des entrailles naturelles , c’est un recueil de poésie en trois parties : 1) une chute, 2) une tentative pour prendre le pouls du sol en se repliant sur soi, puis 3) un essai pour entrer dans les tripes du moment afin de trouver un peu de calme. C’est une expérience pour voir si on résonne en frappant sur sa peau comme sur celle d’un tambour. C’est une exploration du corps ; le mien et celui de la nature.
J'ai juste envie d'écrire de me perdre dans mes histoires noircir des lignes des lignes sans compter ravir la lumière de mon cerveau et la charbonner sur mes feuilles lignées Avant quand mon crayon touchait le papier mon cahier s'enflammait j’avais tellement d'idées que ma main n'allait pas assez vite pour les écrire les mots déboulaient et ma tête répétait pour ne pas les oublier les phrases pressées les unes contre les autres qui se tenaient sur le plongeon de dix mètres avant de sauter dans le vide et de me surprendre.
Ce qu’il est advenu de ma mort est l’histoire d’une parenthèse trop longtemps ouverte, d’une fin foudroyante – ou plutôt d’un début. Un texte qui raconte nos visages qui se détachent, nos corps qui nous quittent et les mots retrouvés. Une poésie qui, à coup de crazy glue, tente de rapiécer les morceaux de la vie dans une langue du quotidien, entre lit défait et bord de lac.
Récit poétique autoréflexif aussi sensible que démesuré, ce livre au genre inclassable interroge le corps de Pascale au prisme d’images mimétiques et de reflets déformants. Chaque fragment se déploie comme une petite installation qui interroge la présence dans toutes ses contradictions, une présence pleine d’affects, de paillettes et de latex donnant des formes kaléidoscopiques et excessives à la beauté. Écriture-performance et collage de bouts de soi, Trop de Pascale n’est pas qu’un livre. C’est un événement.
La poésie et le poète, comme la publication même de ce recueil, sont à la fois québécois et créoles, natif et métisse, un mélange de soleil et de neige, une collaboration entre le Québec et la Louisiane. Richard deBessonnet, enfant d'un père québécois et d'une mère louisianaise, est chez lui au Québec, mais il arrive aussi vers la fin de ce recueil à fouiller un peu dans ses tiroirs matriarcaux.