Sciences sociales
La journaliste féministe retrace les nombreuses luttes qui ont émaillé les cinquante dernières années de l'histoire américaine, de la lutte pour les droits civiques à celle de la communauté LGBT en passant par la cause amérindienne et le droit à l'avortement.
La journaliste féministe retrace les nombreuses luttes qui ont émaillé les cinquante dernières années de l'histoire américaine, de la lutte pour les droits civiques à celle de la communauté LGBT en passant par la cause amérindienne et le droit à l'avortement. ©Electre 2019
Un quartier connaît plusieurs vies successives. Ainsi, à Montréal, après avoir longtemps hébergé des populations ouvrières, le Plateau Mont-Royal et, plus récemment, Saint-Henri, se sont mis à accueillir des ménages de plus en plus aisés. Qu'advient-il des populations originelles ? Elles sont évincées, de manière directe, notamment avec les « rénovictions », ou indirecte, parce qu'elles ne peuvent pas, par exemple, se permettre de fréquenter les nouveaux commerces alors que les anciens ferment les uns après les autres. Le privilège de siroter un latté à l'avoine sur une terrasse à deux pas de son plex ou de sa shoebox n'est pas donné à tout le monde...
Aujourd'hui, l'espérance de vie s'allonge sans cesse. Passé le cap du demi-siècle, il reste toute une vie devant soi: autant commencer à y penser tout de suite! Avec sa plume élégante et bien trempée, Geneviève St-Germain nous parle de cet âge, le sien, qui est à inventer.Elle partage, comme le ferait une amie, ses réflexions sur l'art d'avancer en âge avec grâce, ses confidences sur ce que sa vie lui a appris et les plaisirs sans lesquels le passage du temps serait rude. Avec humour et sans détour, elle nous livre des propos en toute liberté sur la connaissance de soi-même, les joies de la cuisine, la recherche spirituelle et l'importance du parfum! MON ÂGE EST À INVENTER est un livre à déguster. Le témoignage éloquent d'une femme lucide qui a fait le choix du bonheur.
Cet abécédaire subjectif ayant pour thème l'infidélité mêle des références littéraires et artistiques (Casanova, Emma Bovary, Anna Karénine, etc.) à une approche psychanalytique et à des anecdotes inspirées des observations de la romancière.
Dans un contexte de pandémie mondiale, l'auteure montre que le devoir des milieux universitaires et académiques est de favoriser la discussion scientifique et de restaurer la confiance entre les citoyens et le savoir, indispensable à la survie de la démocratie. La communauté scientifique a selon elle pour mission de se faire entendre dans les débats politiques cruciaux des années à venir. ©Electre 2021
Comment, en l’espace d’un siècle, l’industrie funéraire et celui qu’on appelait jusqu’à encore tout récemment le croque-mort ont-ils pu détourner la route traditionnelle des morts ? Quelles conditions sociohistoriques ont permis à la sphère marchande de cohabiter, sous le même toit, avec celle du sens? Ces questions, hier impensables, brûlent aujourd’hui d’actualité. L'Église est de plus en plus concurrencée par de grandes multinationales dans la prise en charge de la mort. À l'ancien croque-mort, préposé au traitement du corps, a succédé le thanatologue-thanatopracteur, fournisseur de services intégrés et metteur en scène de rituels sur mesure.
Pendant des décennies, l'idéal révolutionnaire d'une certaine gauche a épousé le désir d'émancipation, la soif de fraternité. Nous pensions qu'après la Catastrophe, la source du venin était tarie, nous avons cru en un monde pluriel ou nous avions enfin notre place. Mais les amants du chaos se sont reveillés, chez Charlie et plus tard. Nous sommes tous devenus un peu Juifs...
Ceci est un livre sur notre rapport à notre époque - mais aussi à la jeunesse qui incarne, dans notre esprit, ses carences et ses excès. Une époque que nous détestons, de manière générale. Pas toujours sans raison, bien entendu, mais avec une paresse intellectuelle qu'on réserve habituellement à la condamnation des frasques des chanteuses populaires. Constitué d'une série d'observations ayant Miley Cyrus comme pivot, cet essai n'a pas pour ambition de montrer que notre époque est au-dessus de tout reproche, mais seulement que cette autoflagellation en dit plus long sur nous que sur elle.
En gros, c'est juste moi qui lève ma main et pose la question: Mais pourquoi tout le monde court? Qui a dit que la vie était une course? Y a deux trucs qui m'emmerdent dans une course: Un, faut courir et deux faut que quelqu'un gagne. Dans les deux cas, ça me fait chier.