Théâtre

Jean Désy nous revient avec un texte carnavalesque où se retrouvent un mélange de genres (récit et théâtre), l'affrontement du burlesque et du sacré, la célébration de la vie et de la mort, tout cela mis en valeur par un personnage caricatural, la mère, dans une vision essentiellement tragicocomique de l'existence. Un fils a perdu sa fille, victime d'un accident d'auto. Il est déprimé. Sa mère, morte, est là qui le surveille et qui lui brasse la cage...

Comédie composée d'intrigues parallèles, variations sur le thème moral et social de la fin et des moyens.

En Amérique du Sud un pays passe d'une dictature militaire à un régime démocratique. Un jour, Gérardo ramène Roberto à la maison. Sa compagne Miranda croit reconnaître son tortionnaire et, pour dépasser ses tortures, le prend en otage pour obtenir sa confession.

Une conférence humoristique sur les bienfaits et les inconvénients du grand âge. Proclamé ministre de la Vieillesse et de son sort, l'Homme enchaîne les traits d'esprit et cite Sacha Guitry, Jules Renard ou Gabin


Il y a soixante ans naissaient Tarzan, Ciboulette, Moineau et leurs acolytes, avec leur idéalisme, leur esprit de révolte, leur jeunesse émouvante. Issu du Québec des années 1950, ce groupe d'adolescents rebelles vivant de contrebande a su capter l'état d'esprit d'une époque en crise où fermentaient les éléments d'un vaste renouveau politique et culturel. Directe, simple et en quelque sorte éternelle, Zone est devenue un phare. Une réédition de cette histoire d'amour et de subversion est proposée ici, avec une préface de l'auteur qui retrace son voyage dans l'écriture. Voyage fondateur de notre dramaturgie...


1945. La guerre est finie. Pour Joseph Latour, voyou disponible, être soldat et se battre était sa raison de vivre, de faire quelque chose de spécial, mais la guerre est finie et il n’est pas un héros. Il se retrouve sans avenir, soldat manqué et trouble-fête au sein d’une famille et d’une société engourdies par les habitudes. Personnage de la révolte, il fait à son entourage le procès du bonheur, condamné à rencontrer son destin personnel en simple soldat dans une autre guerre.

Un ensemble de courtes scènes à deux voix, dont la seule prétention est de faire rire sans bêtises. Ecrites pour le théâtre, le cabaret ou la radio, Roland Dubillard leur a accordé le même soin qu'à ses oeuvres de plus grande ampleur.

Des êtres occupés à décortiquer des phrases banales, dissèquent les mots et font mouche, créant des quiproquos, des calembours souvent vertigineux.
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