Une éducation bien secondaire
La société québécoise est en deuil. L'éducation a perdu son essence, et les enseignants, leur dignité. Il appartient aux adultes, en l'occurrence les parents, les décideurs politiques et les enseignants eux-mêmes d'exiger que l'on forme les enfants, les adolescents et les étudiants universitaires sans compromis ni abdication. Le pire? Les enseignants sont devenus des individus louches, suspects, dont il faut se méfier, dont la compétence est discutable. Et les juges, qui sont-ils? Des parents impuissants ou pusillanimes, des élèves arrogants qui ont réussi leurs études primaires, des directeurs d'école obsédés par l'équilibre budgétaire au détriment des besoins des élèves, des chercheurs universitaires sans aucune expérience de l'enseignement au primaire ni au secondaire.
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