Ecrits dans la clandestinité de 1943 à 1944, ces textes rédigés au coeur du combat de la libération ont eu pour but de rendre cette lutte plus efficace, contre la violence et contre les bourreaux, pour des Européens libres.
Dans ces discours, l'accent est particulièrement porté par Camus sur la défense de l'art et la liberté de l'artiste, en même temps que la solidarité qui s'impose à lui.
Ce premier projet romanesque, publié à titre posthume, est riche de descriptions de la nature et de réflexions anticonformistes. Le héros, Mersault, recherche désespérément le bonheur, fût-ce au prix d'un crime. Son parcours est nourri de la jeunesse difficile et ardente de Camus ; ses choix et ses pensées annoncent les récits et les essais à venir.
Paru en 1957, alors que la guillotine fonctionnait encore, cet essai examine les problématiques liées à la condition de l'homme moderne (liberté individuelle, responsabilité collective). Le texte est mis en perspective par un questionnement sur l'exemplarité de la peine de mort, la vengeance et la justice, etc.