Nouvelles

C'est en 1917, à Bienne, que R. Walter, au lendemain des années berlinoises, rassemble ces 25 proses. L'écrivain évoque de nombreuses figures qui ont accompagné sa carrière, et ce qui le hante : son frère peintre, plusieurs figures féminines, le critique Widmann, le public, le mécène, l'éditeur, etc.

Ce recueil, qui fait place aussi bien à l'essai qu'à la poésie, met face à face des images et textes qui leur correspondent. Pour R. Walser, la peinture (de Bruegel à Fragonard, du Titien à Daumier, Cézanne, Van Gogh, de la caricature à l'aquarelle, etc.) est la création pure, une injonction à manier la plume avec la rigueur et la liberté du pinceau ou du crayon.

Les brèves scènes dramatiques qui ont marqué les débuts et la fin de la carrière de Robert Walser (1878-1956), retrouvées pour certaines, dans les célèbres microgrammes, sont à lire autant qu'à jouer. Comme un mobile, le moindre souffle suffit à faire bouger le délicat filigrane de ces dialogues.

R. Walser (1878-1956), lors de son séjour de 1913 à 1921 dans sa ville natale, Bienne, composa ce recueil de six nouvelles et le fit paraître en 1921. Ces textes abordent des thèmes qui lui sont chers : la promenade, la condition et le travail de l'artiste...

A travers 30 proses écrites entre 1913 et 1920, Robert Walser peint une fresque légère, souvent ironique, parfois grave de la vie de tous les jours. Admiré en son temps pour ces exercices ludiques d'une modernité étonnante, il sombre vite dans l'oubli. En 1929, l'article de Walter Benjamin ravive les mémoires.

Ces trois recueils, composés par Robert Walser au début de sa carrière, entre 1905 et 1914, donnent, très tôt dans l'oeuvre, la version la plus extrême de l'inimitable vertu d'enfance qui fait le charme de la prose de cet écrivain.

Le narrateur, écrivain sans le sou, vit dans une petite chambre, non loin de son père. Lors d'une promenade dans les bois il rencontre Marie, une figure féminine étrangement naturelle avec qui il noue une relation amoureuse. Un conte prosaïque sur l'opposition de la nature et de la culture, à la fois grave et facétieux.

Recueil de proses brèves de R. Walser (1878-1956) publiées après un déchiffrage de près de 20 ans de ses nombreux textes annotés sur des supports de fortune en une forme minuscule de l'ancienne écriture allemande que l'on a cru longtemps cryptée. Ces textes inédits, fragments de romans ou de nouvelles écrits jusqu'en 1933, sont présentés par thèmes.

Recueil publié en 1917 et composé de 18 proses écrites expressément pour être réunies en volume. Ces textes constituent des miniatures, contes, paraboles, petits tableaux, souvenirs et rêveries. Il y est question notamment d'une femme méchante, d'une rage de dents et d'une saucisse trop vite mangée, des écrivains voyageurs Lamalle et Lachambre, de Schwendimann et de sa quête désespérée.

Une quinzaine de textes courts tirées des oeuvres complètes de Robert Walser (1878-1956) et destinés à mieux faire connaître au public francophone l'art de Walser, qui dit moins qu'il ne suggère, qui fait entrevoir des abîmes dont il ne dévoile pas les mystères.
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