Philosophie
Neuf nuits à dialoguer avec Cicéron à Vivario, le village où habite J. Trémolet de Villers. Reprenant les propos du philosophe, ce récit convoque sa vision de la mort, de la vieillesse, de la souffrance, du bonheur mais aussi de la politique et de la patrie. L'actualité de sa pensée est ainsi démontrée.
La plupart de ceux qui enseignent aujourd'hui la philosophie, en France du moins, mais il ne doit pas en être très différemment ailleurs, professent que la métaphysique est définitivement morte et sans objet. On tente de montrer ici que , bien au contraire, jamais les problèmes proprement métaphysiques, les problèmes d'ontologie fondamentale, ne sont imposés d'une manière aussi vive et urgente aux savants qui réfléchissent sur l'Univers, son évolution, et tout ce qu'il contient, y compris les vivants et l'Homme.
Publié par les Arabes vers 825, ce texte est attribué par eux à Apollonios de Tyane. Il fut traduit dans la plupart des grandes langues européennes et commenté par les plus grands auteurs. Son influence a été énorme parmi les occultistes. Cette édition comporte plusieurs versions et un commentaire rare du XIVe siècle, celui d'Hortulain.
Dès l'Antiquité se dégage une volonté de penser l'origine, l'organisation du monde et l'homme en dehors de la contrainte des schémas religieux.
Oeuvre posthume de Laurent-Michel Vacher, ce livre contient, dans une première partie, les réflexions de l'auteur sur la mort. "Fragments autobiographiques" vient en deuxième partie, recueil de pages recréant le parcours de sa pensée.
Nous proposons ici quelques problématiques philosophiques, développées sans références explicites aux grands textes ni aux génies du passé - et, de surcroît, sans volonté de privilégier nos propres convictions. Pour chaque question, nous avons cherché à illustrer comment pourrait se présenter le débat et à dégager quelques lignes de défense typique de chaque courant retenu. Les courts exposés qui en ont résulté sont en quelque sorte anonymes et n'ont, si l'on ose dire, aucun auteur individuel digne de mention : ce sont des positions qui s'y expriment plus que des personnes. Notre but est de proposer à des néophytes un avant-goût de l'aventure philosophique, sans plus. Nous ne dirions assurément pas à nos lecteurs : "Grâce à nous, vous saurez tout de la philosophie !". Nous souhaitons en revanche que, si notre travail n'a pas été trop mal fait, on aura une petite idée du genre de ruminations qui trottent dans la tête des philosophes - et nous espérons qu'une fois attiré par le débat on se prendra au jeu.
Exploration de diverses figures et avenues de l'amour: le plaisir, l'intériorité, l'absence, etc. 1989.
L'auteur écrit: Sans la croyance, rien ne marcherait. C'est la faiblesse de la pensée rationaliste de s'imaginer que s'il n'y avait que la raison, tout marcherait, au contraire. On méprise la croyance, mais c'est par une vue incroyablement courte. La vérité a cependant tous les droits. Contre la croyance, contre l'incroyance, contre le doute. Toujours la culture s'est appuyée sur une représentation du réel et jamais autant sur la réalité même. Pratiquer une brèche. Casser un conformisme. Reprendre une liberté. Rouvrir un territoire. Mon livre n'a pas beaucoup d'autres buts.
Réflexion de l'auteur de Monsieur Teste sur la transformation de la perception du temps, conséquence de la réduction des durées de nombreuses activités par le progrès technique. Au coeur de ce processus, la machine, dont Valéry montre qu'elle est le véritable maître des horloges et de la vie. ©Electre 2024
Dans ces deux textes, P. Valéry met en lumière les accrocs de la modernité. Il critique essentiellement le changement du rapport au temps, la baisse de la valeur de l'esprit et l'assujettissement de l'homme à l'argent. L'auteur regrette notamment la fin du temps libre consacré à la fréquentation de l'art, de la philosophie et de la littérature.