Roman classique
158 après sa première publication, cet ouvrage reste sans doute en France le plus célèbre roman de langue anglaise. Derrière l'histoire de son jeune héros, c'est parfois l'histoire de Dickens qui peut être lue à travers les scènes d'enfance à la fois fraîches et nostalgiques, les dures années d'apprentissage à la fabrique, puis la fuite et l'errance picaresque du héros.
Ce texte célèbre l'amour, le plaisir et les sens. Il prône un savoir-vivre libertin. La morale, les dogmes, les interdits sont battus en brèche.
Dans un café du Palais-Royal, le philosophe (Moi) rencontre le neveu du célèbre compositeur Rameau (lui). Lui et Moi entament une longue joute verbale.
Pour distraire son maître, Jacques lui raconte ses amours. Mais mille et une histoires truculentes et spirituelles viennent bousculer leur dialogue. L'infidélité des femmes, celle des hommes, l'hypocrisie des religieux, l'attachement des humains pour leur chien, les rapports entre le maître et son valet, tout est prétexte à digression. Car ce valet raisonne.
Entre pathétique édifiant et réalisme morbide, entre mysticisme et sadisme, Diderot a composé, selon son expression même, la plus effrayante satire des couvents. Il y dévoile les abus dans les couvents et le danger des vocations forcés. Texte intégral avec dossier.
Ce recueil contient et commente plusieurs écrits philosophiques où l'auteur met en cause de nombreux préjugés de son époque. Il s'y attaque aux superstitions, à la bigoterie, à l'hypocrisie de l'ordre moral européen, et défend un ordre naturel idéal et harmonieux.
Au confluent de la philosophie, de la littérature et de la science, cette lettre occupe une place centrale dans l'oeuvre de l'auteur. Il s'affirme résolument matérialiste dans son analyse du comportement de deux aveugles-nés.
« Je suis un homme malade... Je suis un homme méchant. » Enfermé dans son sous-sol, le narrateur canalise sa haine en rédigeant ses carnets où il déverse toute sa bile contre l’espèce humaine.
C'est marqué par toutes sortes d'expériences dramatiques (condamnation à mort et grâce du tsar, déportation, crises d'épilepsie, perte d'un premier enfant, déboires au jeu...), que Dostoïevski écrivit ce roman publié en 1868-1869. ©Electre 2020
Le père Fiodor Pavlovitch, malhonnête et débauché et ses trois fils légitimes : Mitia, impulsif, orgueilleux, sauvage ; Ivan, intellectuel, raffiné, intransigeant et Aliocha, sincère, pieux et naïf. Et le fils illégitime, Smerdiakov, libertin cynique vivant en serviteur chez son père. L'un d'eux sera parricide.