Roman historique
Héros de l'indépendance des Etats-Unis et fervent républicain, le marquis de La Fayette fut aussi l'ardent soupirant de la reine Marie-Antoinette. C'est ce double destin que s'attache à faire revivre ce roman.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, quand l’Allemagne occupait ce qui était à l’époque la Tchécoslovaquie, Terezin a servi de camp de concentration. Pour survivre à Terezin au cours de cette période sinistre, il fallait trouver un moyen, n’importe lequel, pour ne pas en être expulsé, puis il fallait tenir bon, malgré le bouillon clair distribué aux prisonniers midi et soir, malgré les punaises de lit et les poux, malgré les longues heures passées à faire des tâches fastidieuses, éreintantes, inhumaines. Inspirée par l’histoire de sa mère dans ce camp de la mort, Monique Polak raconte ici la vie d’une jeune fille emprisonnée à Terezin.
Au Canada, contrée hivernale s'il en est, on appelle le « vol de l'ange » cet instant où marcheurs ou patineurs, ayant tout à coup perdu pied sur la glace, se mettent à battre des bras pour recouvrer l'équilibre. Gigue involontaire qui suscite l'admiration si l'on arrive à reprendre pied ; risées humiliantes et injustes si l'on tombe. On me dira que l'expression n'est pas très répandue, et pour cause : c'est moi qui l'ai inventée. Tout comme l'essentiel de ce roman. Ce qu'il y a d'authentique ici, en revanche, c'est le rituel de la mise aux enchères des enfants et des âgés qui se pratiquait au Nouveau-Brunswick de 1875 à 1925, dans ces eaux-là. Cette tradition, inhumaine à première vue, avait du bon, paraît-il : les démunis, orphelins ou vieillards, évitaient ainsi l'orphelinat ou l'hospice, lieux peu recommandables à l'époque, et trouvaient un toit et du travail ; pour leur part, les fermiers y gagnaient une main-d'oeuvre bon marché.
En automne de 1914, alors qu'il défile avec le régiment Princess Pat qui va défendre l'Empire, Lusignan ne se doute pas que les choses sont sur le point de changer à tout jamais. Il reviendra de la guerre sain et sauf, mais on ne peut en dire autant du monde dans lequel il a vécu jusque-là. Sur la terre française, labourée par les tranchées et par les bombes, il verra sa vie transformée. Non pas à cause de la mort de ses camarades, non plus à cause de son devoir, à titre d'interprète du régiment, d'annoncer cette mort aux familles éplorées. Ce qui bouleversera sa vie, ce sera de découvrir qu'il y a sur cette terre un homme qui exerce un tel ascendant sur lui qu'il sera prêt à s'agenouiller devant lui et à remettre sa vie entre ses mains. 2006.
S'attache à démontrer la psyché du nationalisme québécois avec une profonde connaissance de la société et de l'histoire du Québec et avec le don propre au romancier de débusquer les motivations inavouées. A travers deux personnages fictifs, D. Poliquin illustre les deux versants éternels du Canadien Français, celui qui se tourne vers l'avenir ou celui qui reprend le flambeau de ses aïeux.
Australie-Occidentale, 1886. La famille Brightwell arrive de Londres et espère faire fortune grâce à la pêche à la perle. Dix ans plus tard, Charles Brightwell est devenu le perlier le plus prolifique de l'île lorsqu'il disparaît mystérieusement en mer. Sa fille Eliza, 20 ans, veut comprendre ce qui s'est passé mais l'omerta règne dans le village.
Italie, été 1492. Au service de la famille Borgia, Francesca apprend la mort de son père, l'empoisonneur attitré de la famille, dans des circonstances douteuses. Elle décide de le venger
Octobre 1493. Plusieurs mois se sont écoulés depuis que Francesca a déjoué le complot du prêtre fou qui voulait assassiner le pape, Rodrigo Borgia. La menace d'une guerre avec la France plane toujours et Borgia tente de peaufiner son alliance avec Ferdinand et Isabelle d'Espagne. Il envoie son fils aîné Juan à la cour espagnole pour parvenir à ses fins.
Une nouvelle aventure pour Francesca Giordano, empoisonneuse à la cour des Borgia à la fin du XVe siècle. Elle doit retrouver et tuer l'homme responsable de la mort de son père.
Récit autobiographique, brassant plusieurs cultures et des expériences de plusieurs générations dans la Roumanie de la dictature. L'auteur y évoque des scènes capitales de son adolescence, l'annonce de la mort accidentelle de son père et le souvenir de son grand-père paternel, figure tutélaire, qui fait pendant à son père disparu.