Théâtre
Pièce de théâtre chère à G. Sand qui a pour thème la vie de garçon et plus particulièrement celui de l'ambiguïté sexuelle. C'est dans cette oeuvre que se révèle pour la première fois l'engagement féministe de l'écrivaine. L'oeuvre relate l'histoire de Gabrielle, élevée comme un homme afin de pouvoir toucher l'héritage de son cousin le prince Jules de Bramante. ©Electre 2024
Un homme est torturé par une idée qui loge dans la tête de sa collaboratrice. Cette idée, qui lui semble défier tout ce à quoi il croit, tout ce qu'il tient pour assuré, le fait souffrir par sa seule existence. Intolérant H. 2 ? Non, simplement attentif à tout ce qui se joue entre les êtres, à la contamination des esprits, à la torture des corps. Corps et idées se tiennent, pour le meilleur et pour le pire. Pour le pire surtout. Et l'on en rit, comme pour se protéger. Elle est là est la première œuvre de Nathalie Sarraute à avoir été écrite directement pour le théâtre. Le thème de l'obsession, que l'on retrouve dans Enfance, est l'un des plus profonds, des plus préoccupants chez l'auteur. L'idée existe par les ravages qu'elle provoque, alors même qu'elle n'a pas été définie par les mots : c'est un genre dangereux et tout physique, «contre elle, on ne peut rien».
Une conversation courtoise entre deux amis s'envenime à cause d'une tournure malheureuse mal interprétée.
Plusieurs pièces de théâtre : Les Mouches, Huis clos, Morts dans sépulture et La putain respectueuse.
L'action se déroule en enfer, un enfer très ressemblant au monde réel. Trois personnages se retrouvent dans ce microcosme. De prime abord sans lien entre eux, il s'avère que leurs histoires sont intimement liées, les uns aliénant les autres, amenant à la fameuse conclusion de l'un des personnages : "l'enfer, c'est les autres".
À l'heure de la chute du Mur de Berlin, un préjugé tenace voudrait que l'engagement de Sartre, type même de l'intellectuel inauguré par Zola, n'eût été qu'une comédie des erreurs. La lecture de Les Mains sales permet de bousculer cette image d'Épinal trop commode. L'un des ressorts de la pièce est, en effet, la distinction entre situation simple et situation complexe. Le choix alors (sous l'Occupation allemande) était facile — même s'il fallait beaucoup de force et de courage pour s'y tenir. On était pour ou contre les Allemands. Aujourd'hui (1959) — et depuis 1945 — la situation s'est compliquée. Il faut moins de courage, peut-être, pour choisir, mais les choix sont beaucoup plus difficiles. Ici, Sartre plonge ses personnages, Hoederer, Hugo et Jessica, dans une situation où les jeux ne sont pas faits, celle de la Guerre froide. À cette complexité, a succédé celle, plus inextricable encore, de notre présent, qui ne semble pas même requérir le choix. Hugo, Jessica surtout, personnages en mouvement autour d'un Hoederer immuable, représentent sur la scène une complexité qui est devenue celle des années quatre-vingt-dix, et avec laquelle ils nous invitent à nous colleter.
Dans un curieux hôtel qui tient lieu de purgatoire, plusieurs personnages attendent en quête de leur destin : un mage, le président d'une grande société, une femme de ménage, un journaliste, etc. ©Electre 2020
Dans un pavillon de chasse, Diderot pose à demi-nu pour Madame Terbusch tout en lui faisant des avances. Son secrétaire interrompt leur jeu amoureux pour lui demander d'écrire au plus vite l'article sur la morale de l'Encyclopédie, Rousseau s'étant désisté. Comédie libertine où marivaudage, jeux de séduction, manipulations et rebondissements se succèdent sur un rythme rapide et joyeux. ©Electre 2024
En 1960, deux couples mythiques séjournent au Beverly Hills Hôtel, à Los Angeles. Dans le bungalow 20 logent Simone Signoret et Yves Montand. Beaux, jeunes, ils sont au faîte de leur gloire et s'aiment. Mais Marilyn, installée dans le bungalow voisin, est une femme irrésistible et son couple avec Arthur Miller bat de l'aile. La vie des quatre amis vole en éclat.