Poésie

Tu vis à une époque intéressante, quelle malédiction, ça grouille, ça bruit, tu t'étourdis dans le mauvais film, une rose de papier à la boutonnière. Tout le monde veut te souffler sa petite idée, tu as l'écoute un rien complaisante, tu traînes du papier à musique, au cas où; on fait ce qu'on peut avec ce qu'on a, et tout ce qu'on a c'est le bruit, c'est bien ça? Parle dans la tempête, voir. Une toune dans la tête, si tu la chantes, va-t-elle s'en aller? L'air est plus clair en hiver, alors les sons voyagent mieux, non? Il y aura des questions, tu prendras le métro, faut quand même vivre aussi, tu penses à un sous-marin, le son se diffuse autrement dans l'eau - un jour tu te feras pousser des ailes, tu planeras sur les ondes grises, les ondes bleues.

L'un des recueils du poète indien qui reçu le prix Nobel de littérature en 1913.


L'ouvrage témoigne de la richesse et de la variété du vocabulaire de l'auteur de "L'Auvergnat" et des "Copains d'abord". Il explicite tous les trésors de la langue française dont Brassens a truffé ses chansons : des mots oubliés ou peu usités, des tournures argotiques ou populaires, des jurons, de vieux adages.

Résumé en cours

"Julia ne fait pas de la poésie, broderie verbale et plaisante pour satisfaire l'âme lyrique de l'érudit en mal de sensations émotives ou esthétiques. Julia est entrée en poésie, état de vie permanent, alchimie : décomposition de l'événement et reconstitution de l'essence vitale, restituant ainsi le verbe primordial et initial." Rosemarie Racine.

Petits poèmes d'apparence fragile, où les mots les plus simples prennent un poids infini. L'auteur, dans un bref avant-propos, explique les raisons qui l'ont poussé à prendre la plume, une démarche rare dans la culture tzigane.

Recueil de poèmes dans lesquels A. Romanès choisit le ton de la confidence pour évoquer son enfance, sa famille, la nature, Dieu et l'écriture

Célébrant Cassandre, Marie, puis Hélène, il invente dans ce recueil tripartite un lyrisme qui renouvelle la poésie amoureuse.

Pierre de Ronsard est le poète le plus connu de la Pléiade. D'abord destiné à une carrière militaire et diplomatique, atteint d'une surdité subite, il devient humaniste et poète. Il sera proclamé «Prince des poètes».

