Roman classique

Immense fresque du système concentrationnaire en URSS de 1918 à 1956. Un maître-livre. 1976.

Deux récits publiés en 1958 et 1963. Dans le premier, le narrateur retrouve chez Matrona, kolkhozienne à la retraite, l'esprit de la paysannerie russe dans sa générosité, son comportement superstitieux et son attachement au christianisme ancien. Le dernier met en scène le lieutenant Zotov, affecté à une gare de triage pendant la Seconde Guerre mondiale, qui a dénoncé peut-être à tort un homme.

Ce volume central plonge à présent le lecteur au coeur même de l'histoire et de la géographie de l'Archipel. Voici décrite par le menu cette " culture " concentrationnaire qui s'est perpétuée pendant des décennies. Impossible à un seul rescapé de tout vouloir décrire en quelques centaines de pages, précise Soljénitsyne ; ajoutant toutefois: " Mais la mer, pour savoir quel en est le gout, il n'est besoin que d'une gorgée.

Dans ce roman bouleversant, Soljénitsyne dénonce avec vigueur le régime policier stalinien et ses prisons, plus terribles les unes que les autres, notamment celle de Mavrino, le premier cercle du monde concentrationnaire. Il évoque aussi bien la vie pénible des prisonniers politiques que celles de leurs femmes soumises à toutes sortes d'humiliations.

Inspiré par un fait réel de la vie de l'auteur, le roman met en scène une galerie de personnages très divers, réunis par leur destin de malades : Roussanov, le haut fonctionnaire prêt à composer avec la dictature soviétique pour sa réussite sociale, Kostoglotov, idéaliste intransigeant pour qui seule compte la dignité humaine, la sensuelle Assia, Vadim le passionné, Zoé la naïve, etc.

Un coffret réunissant l'ensemble des tragédies d'Eschyle, de Sophocle et d'Euripide. Chez le premier, apparaît la manière dont les mythes suscitaient la communion du peuple. Chez Sophocle, ces mythes font prendre conscience du destin solitaire de chaque être, tandis qu'avec Euripide, ils deviennent prétexte à des débats toujours actuels.

Les mémoires de Madame de Staël pendant son exil. Lors de son périple qui la mène en Suisse, en Autriche, en Russie, en Suède et en Angleterre, de 1792 à 1803, elle rédige un texte en langage "déguisé" dont les références, allusions et noms d'emprunt sont expliqués ici

Devant renoncer au métier des armes, Fabrice del Dongo deviendra prélat sans pour autant renoncer à l'amour.

Premier roman court de l'auteur. Octave de Malivert et Armance de Zohilott s'aiment et se méprennent sur leurs sentiments réciproques jusqu'à ce que la mère d'Octave parvienne à les marier.

Dans la campagne romaine, au XVIe siecle, Jules, petit brigand, tombe amoureux d'Helene, une jeune fille magnifique et de tres bonne famille.
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