Philosophie
Sans doute le plus animé et le plus féroce des dialogues platoniciens dans lequel Platon s'attaque au fondement de la démocratie et esquisse une nouvelle forme de pouvoir. Il se veut le protocole éthique d'un engagement politique et débat donc des conditions du gouvernement de soi et des autres.
Dialogue en Crète d'un Athénien et de deux Crétois sur les lois, les intentions du législateur, la cité de l'avenir et son organisation, le mariage, l'éducation, l'organisation de la justice, etc.
Premier volume d'une série de trois contenant les cours sur les dialogues socratiques que l'auteur a dispensés au cours de plus de trente années d'enseignement. Il aborde la problématique philosophique de ces textes dans un dialogue qui ressemblerait à celui de Platon et de ses élèves.
Les lettres présentent, par rapport au reste de l'oeuvre de Platon, un double intérêt : là seulement le philosophe parle à la première personne, là seulement il se décrit en action. Les Lettres nous présentent un autre Platon que celui des dialogues, celui qui, tout jeune homme, veut jouer un rôle politique à Athènes et qui, plus tard, cherche à réaliser à Syracuse les projets politiques qu'on trouve exposés d'abord dans la République, puis dans le Politique et dans les Lois. Plar là, Platon ouvre une tradition qui se maintiendra après lui, comme en font foi, entre autres, les exemples de Descartes auprès de Christine de Suède, de Voltaire auprès de Frédéric II de Prusse ou de Diderot auprès de Catherine II de Russie : celui du philosophe conseiller du chef d'état. Traduction inédite et présentation de Luc Brisson
Qu'est-ce que la science ? Ou encore : au nom de quels critères un énoncé peut-il être présenté comme science ? A cette question, le Théétète apporte trois tentatives de réponse qui sont autant d'impasses : la science n'est ni sensation, ni opinion vraie, ni opinion vraie accompagnée d'une définition. Echec d'une discussion stérile, attente déçue de qui se croyait convié au spectacle d'un accouchement de la vérité ? Non, si l'on sait lire dans le Théétète la leçon du socratisme : la science, c'est de savoir que la science nous échappe. Le Théétète, en pratiquant l'impasse, s'érige en carrefour. S'y rencontrent, quand y est tentée une solution de l'énigme des irrationnelles, l'histoire des mathématiques ; celle, très platonicienne bien qu'encore la nôtre, de la philosophie ; les pouvoirs de la rhétorique , car c'est en elle, à bien entende le sophiste, qu'il nous faut apprendre à reconnaître la science ; la question, enfin, que Platon n'a cessé de poser : comment rétablir la dialectique dans ses droits ?
Ce dialogue entre Socrate et Phèdre fait suite au Banquet et traite comme lui de la beauté, de l'amour, de l'art de discourir.
Ce dialogue met en scène les dernières paroles de Socrate. Le propos en est ce que le philosophe doit savoir de la mort, et comment face à elle il doit se comporter.
Dialogue en Crète d'un Athénien et de deux Crétois sur les lois, les intentions du législateur, la cité de l'avenir et son organisation, les vertus, la politique, la société, l'éducation, les arts, les sciences et la religion.
Ce petit traité sur la colère et l'art de ne pas y céder fait partie des oeuvres morales de Plutarque. Il offre un dialogue entre Sylla et son ami Fundanus qui lui explique comment en observant ses réactions notamment il a réussi à maîtriser ses passions. Ces seize chapitres exposent les différentes manifestations de la colère et invitent l'homme à réfléchir sur l'inanité de sa conduite.
Deux traités du philosophe et historien grec consacrés aux animaux, à leurs "droits", à leur intelligence. Il voit dans la bonté envers les animaux, qu'il s'agit de réapprendre, un exercice préparatoire devant mener à la piété et à l'amour de l'humanité.