Poésie
Les textes qui composent Casus Belli et La nuit, ça va sont sans pitié. Toute la force d’une imagerie surréaliste qui parle directement aux sens est mise au service d’une évocation déchirante de la perte de l’amour et du désespoir qui s’en suit. Pourtant on ne ressent aucune tristesse à cette lecture. Seulement une rage face à ce mur que nous frappons tous un jour et un émerveillement devant une écriture qui décrit parfaitement cette défaite.
Recueil de près d'une quarantaine de courts poèmes charmants, pleins de fraîcheur et très accessibles. Années 1-3. 2007.
Que reste-t-il de cette jeunesse que le narrateur a purgée de sa toute-puissance illusoire et de son idéalisme? En place du cynisme attendu, la bouée que lui offre une femme et l’espoir de la solidarité le prendront par les tripes, l’invitant dans la fournaise de l’amour et de la révolte populaire. Dans la fulgurance de la vie, de nouveaux écueils mettront en péril sa suite du monde où, errant sur les chemins de la défaite, dans les débris de la lutte et les éclats de la violence, il cherchera l’appui de camarades qui l’aideront à remettre en place l’éveil du jour.
Le regard rêveur d’Agnès Marin contemple le temps qui s’écoule goutte à goutte, les tons chatoyants des saisons qui se succèdent, les rides à la surface du lac, les oiseaux qui se posent sous sa fenêtre avant de s’envoler de nouveau, à l’image de ses enfants qui reviennent au nid de temps en temps…
650 épigrammes du poète latin, venu chercher fortune dans la Rome antique.
Recueil de poèmes donnant à entendre la résonance de la larme qui tombe sur la pierre. Au moyen d'un style traversé par des images calmes mais néanmoins puissantes, l'auteure s'inscrit dans la lignée d'une poésie sensible au thème de la nature et des minéraux.
En Lombardie, au début du XIXe siècle, une jeune aquarelliste, Bianca, est embauchée par le maître d'un grand domaine à la campagne, don Titta, pour dessiner chacune des fleurs de ses jardins, afin d'en fixer l'éphémère beauté. Don Titta est un poète de renom.
Un recueil de poèmes évoquant des sujets transversaux comme l'amour, l'écoulement du temps, l'absence, la mort. ©Electre 2019
Ces poèmes en prose en forme de microfictions, publiées au fil des années sur Instagram, dessinent le visage d'un amour fou, donnant à voir un monde de coïncidences, d'analogies et de banalités transformées en trésors : les villes entrevues, les rencontres et les commencements, le désespoir et les joies, les saisons, les matins au lit et les dîners avortés, les gueules de bois ou encore l'attente. ©Electre 2024
En ces temps de trumperies où l'anticorruption souffre d'incontinence ; les lanceurs d'alerte sont remisés au désert et les tours de parole confisqués. Les selfilles de détresse en appellent aux brutes hystériques. Ils échangent des biais pour grimper dans des rideaux en têtes d'épingle. Le formulaire est perpétuel et le dossier noyé dans l'eau du bain d'acide, avec le bébé. Aux lieux toxiques, l'anxiété est un état hallucinogène, pas mal moins pacifique que le LSD.
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